Hashem al-Salman a été tué par balles dans le dos alors qu'il participait à une manifestation contre l'engagement du Hezbollah en appui des troupes de Bachar al-Assad en Syrie, dimanche à Beyrouth près de l'ambassade d'Iran, parrain politique et militaire du mouvement.
Appelant à ce que les circonstances du drame soient rapidement élucidées et à ce que ses responsables soient arrêtés, M. Sleimane a insisté sur "la nécessité que les civils et partis du quartier, en particulier le Hezbollah et l'ambassade iranienne, aident (...) à révéler tous les détails" autour de la mort du jeune homme.
La manifestation a eu lieu près de l'ambassade d'Iran dans le quartier Bir Hassan, non loin d'un bastion du Hezbollah.
Selon le président libanais, l'aide du Hezbollah et de l'ambassade sera essentielle pour "empêcher de tels incidents de se reproduire".
Hashem al-Salman était un responsable d'un parti étudiant chiite opposé au Hezbollah et à ses principaux alliés, la Syrie de M. Assad et l'Iran.
Selon un photographe de l'AFP, des jeunes hostiles au Hezbollah étaient arrivés près de l'ambassade pour manifester et, en quelques secondes, d'autres jeunes armés de matraques sont apparus et ont attaqué les manifestants et les photographes sur place.
Le conflit en Syrie divise profondément les Libanais entre partisans et opposants du président Assad, et exacerbe les tensions confessionnelles. La majorité des chiites sont favorables au régime, tandis que les sunnites soutiennent la cause de l'opposition.
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