« Le Parlement n’est pas un restaurant où on pourrait choisir entre deux plats, un steak au poivre et un autre à la sauce béarnaise, a dit Michel Aoun, en quittant Bkerké. Les projets présentés par les députés doivent être soumis au vote. » Toutefois, dans l’incertitude au sujet du résultat du vote, M. Aoun a ajouté : « Il y a un mauvais choix, c’est la loi électorale de 1960 ; il y en a un autre, encore pire, c’est la prorogation ; et enfin, il y a la catastrophe, c’est le vide. » Et de conclure : « Ainsi, en se rabattant sur la loi de 1960, on fait certes un mauvais choix, mais on évite ainsi le pire et surtout la catastrophe. »
Trahison suprême
Pour M. Geagea, toutefois, « le pire » consiste dans le retour à la loi de 1960. « Un retour à la loi de 1960 serait la trahison suprême », a même dit le chef des FL, qui s’en est expliqué à l’issue de sa rencontre, samedi, avec le patriarche Raï.
M. Geagea a rappelé qu’en date du 3 avril, décision a été prise à Bkerké de « mettre le projet orthodoxe entre parenthèses et de chercher un projet consensuel à partir du projet mixte lancé par Nabih Berry, et c’est ce qui s’est passé ».
Le chef des Forces libanaises s’en est ensuite violemment pris au gouvernement démissionnaire, qui n’a rien trouvé de mieux que de se réunir demain pour nommer la commission de supervision des élections, dans l’intention de renflouer la loi de 1960, « alors qu’il n’a rien fait, ni après l’embrasement qui a fait 30 morts à Tripoli, notre seconde capitale, où on déplore déjà 30 morts et des centaines de blessés, ni après l’implication du Hezbollah à Qousseir et un possible enlisement du Liban en Syrie ».
Le chef des FL a rappelé que « l’entente chrétienne » s’était d’abord faite sur le rejet de la loi de 1960 et qu’elle a été suivie d’une entente similaire « entre les chrétiens et une grande partie des musulmans ». « J’ignore comment ils feront pour s’y rallier, après avoir renié cette loi », a-t-il dit, précisant qu’il avait entendu dire que le bloc de Walid Joumblatt n’assisterait pas au Conseil des ministres d’aujourd’hui.
L’homélie de Raï
Pour sa part, dans la partie politique de son homélie dominicale, le patriarche Raï a clairement affirmé qu’une prorogation du mandat de la Chambre est à ses yeux « inacceptable, si elle ne suit pas un accord sur une nouvelle loi électorale, sous prétexte que l’état de la sécurité ne permet pas d’organiser des élections législatives ».
commentaires (4)
Tout çà pour çà...vous savez quoi? Vous nous faites chier! l'un comme l'autre...bass baa...halaktouna!mais vous n'avez pas honte,à la fin?Mais quelle image vous donnez des chrétiens au Liban?De pauvres types incapables de s'unir et d'aller ensemble,même s'il y a des différences "politiques",dans le même sens...celui du Liban et celui de la survie des chrétiens dans un MO qui est en train de les détruire?!(foin d'hypocrisie,la vérité,c'est çà,et rien d'autre!)Bass baa!On va vous donner votre sucette,et vous demander d'aller jouer ailleurs,à la fin! Parceque ,vraiment,c'est pas bien sérieux ce que vous êtes en train de faire!
GEDEON Christian
12 h 39, le 27 mai 2013