Rechercher
Rechercher

À La Une - Grande-Bretagne

Soldat tué à Londres : Omar Bakri salue un acte "courageux"

L'ancien prêcheur du "Londonistan" dit avoir enseigné l'islam à l'un des deux hommes accusés du meurtre du soldat britannique.

L'imam Omar Bakri lors d'un entretien à Tripoli le 24 mai 2013. REUTERS/Stringer

Cheikh Omar Bakri Mohamed, un imam d'origine syrienne qui a enseigné l'islam à l'un des deux hommes accusés du meurtre du soldat britannique mercredi à Londres, a salué vendredi cet acte "courageux".

L'imam, considéré comme le chef du mouvement islamiste britannique désormais interdit, al-Mouhajiroun, a estimé dans un entretien avec Reuters que les musulmans verront cet acte comme une attaque contre un objectif militaire.
"Quand j'ai vu ça, honnêtement, j'ai été très surpris - il était solide, courageux. Il ne s'est pas enfui. Au contraire, il a expliqué pourquoi il avait fait ça et qu'il voulait que le monde entier l'entende", a déclaré Omar Bakri qui affirme avoir connu Michael Abebolajo depuis une dizaine d'années.

"Lorsque j'ai vu les images, je l'ai tout de suite reconnu, a-t-il dit. Je le connais. Un homme réservé, très timide, qui posait beaucoup de questions sur l'islam."

"Ce qui m'a surpris, c'est que cet homme réservé, cet homme très timide décide d'attaquer un soldat britannique en pleine journée et en pleine rue, dans l'est de Londres. C'est incroyable", a-t-il ajouté.


Omar Bakri a souligné que cette attaque n'était pas liée à al-Mouhajiroun, précisant que les membres de son organisation n'avaient pas vu Michael Adebolajo depuis 2005.
Toutefois, Anjem Choudary, qui a pris la tête du mouvement après l'exil d'Omar Bakri, a dit à Reuters que Michael Adebolajo était encore impliqué dans les activités du mouvement en 2011.


"Je pense que Michael, ou Moudjahid, est en train d'accomplir ce que Dieu lui a destiné" a ajouté Omar Barki. "Dieu l'a destiné à mener cette attaque et Dieu a destiné le soldat britannique à mourir pour la cause en laquelle il croit."

"Peut-être que de nombreuses personnes en Angleterre, musulmans et non-musulmans, ne pardonneront pas à Michael ce qu'il a fait. Ils le condamneront. Mais les musulmans de par le monde ne le verront pas de la même manière. Les musulmans de ce pays sont si contents, si fiers de lui. Ils le voient comme un combattant de la liberté qui a attaqué une base militaire", a-t-il encore dit.


Cet ancien prêcheur du "Londonistan", mouvance radicale islamiste installée dans la capitale britannique dans les années 2.000, vit au Liban depuis 2005, date à laquelle il a été expulsé de Grande-Bretagne.
"Il y avait de nombreux conflits dans le monde, notamment en Irak et en Afghanistan", a dit Omar Bakri au Daily Telegraph. "Il a pris le parti des musulmans, semble-t-il".

Mercredi en début d'après-midi, deux hommes noirs ont agressé dans une rue du sud-est de Londres un soldat en civil, le poignardant à plusieurs reprises avec des couteaux de cuisine et un hachoir de boucher et le laissant pour mort au milieu de la route. Les deux agresseurs sont ensuite restés sur le lieu de leur crime, invitant les passants à filmer ou photographier la scène.

Sur une vidéo amateur obtenue par la chaîne de télévision ITV et le tabloïd Sun, l'un des deux meurtriers a déclaré avec un accent londonien: "La seule raison pour laquelle nous avons tué cet homme aujourd'hui, c'est parce que des musulmans sont tués quotidiennement par des soldats britanniques.

"Avec ce soldat britannique, c'est oeil pour oeil et dent pour dent", a-t-il également dit, les mains couvertes de sang, alors que la victime gisait quelques mètres derrière lui sur la route.

Une mère de famille de 48 ans était célébrée dans les médias britanniques par le Premier ministre pour avoir eu le courage d'affronter les meurtriers et d'ouvrir un dialogue avec l'un des deux.


Pour plusieurs experts britanniques, cet acte est vraisemblablement le fait de "loups solitaires" endoctrinés sur des forums internet qui diffusent les vidéos sanglantes de décapitations ou d'exécutions filmées en Syrie, en Afghanistan ou en Irak par les groupes islamistes partageant l'idéologie radicale d'el-Qaëda.

Mais vendredi, les services de sécurité britanniques étaient sous pression pour expliquer comment les deux meurtriers présumés du soldat avaient pu échapper à leurs filets.

Les deux suspects étaient connus de la police et des services du renseignement intérieur MI5 depuis huit ans, selon le Guardian. "Les tueurs étaient sous surveillance, alors pourquoi le MI5 n'a pas agi ?" se demandait le tabloïd Daily Express sur une double page.

Les services du Premier ministre David Cameron ont reconnu que ces informations de presse n'étaient "pas fausses". Et face à l'émoi suscité, le gouvernement a promis une enquête parlementaire pour déterminer s'il y a eu des failles de la part des services de renseignement et la police, tout en prenant leur défense.

"J'ai rencontré des spécialistes de la sécurité expliquant combien il était difficile de contrôler tout le monde dans une société libre", a prévenu le ministre des Collectivités locales, Eric Pickles, vendredi sur la BBC. "Il y a un monde entre avoir des positions extrémistes et commettre un meurtre", a-t-il ajouté.

Un ancien chef du contre-terrorisme au MI6, les services britanniques du renseignement extérieur, a aussi estimé qu'il était "incroyablement difficile" de prévenir ce genre de drame.

Les deux suspects présumés "viennent probablement d'un petit groupe sans liens avec l'étranger ou sans liens plus larges au Royaume-Uni qui attireraient davantage l'attention des forces de sécurité", a estimé Richard Barrett sur la BBC. "Quand est-ce qu'une personne exprimant des points de vue radicaux (...) devient un extrémiste violent ? Pour trouver des indices, (...) je pense que c'est extrêmement difficile", a-t-il ajouté. "C'est une chose de noter leurs noms, c'en est une autre d'agir pour suivre leurs déplacements", a-t-il insisté.

Cheikh Omar Bakri Mohamed, un imam d'origine syrienne qui a enseigné l'islam à l'un des deux hommes accusés du meurtre du soldat britannique mercredi à Londres, a salué vendredi cet acte "courageux". L'imam, considéré comme le chef du mouvement islamiste britannique désormais interdit, al-Mouhajiroun, a estimé dans un entretien avec Reuters que les musulmans verront cet acte comme une...

commentaires (6)

Aucune raison d'insulter les animaux: Le dégénéré consanguin dont on parle est totalement dépourvu de la noblesse de l'animal. C'est seulement un untermensch.

Paul-René Safa

15 h 17, le 25 mai 2013

Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • Aucune raison d'insulter les animaux: Le dégénéré consanguin dont on parle est totalement dépourvu de la noblesse de l'animal. C'est seulement un untermensch.

    Paul-René Safa

    15 h 17, le 25 mai 2013

  • Que Londres et Paris revoient leur copie très sérieusement, parce que des zigotos de cette trempe comprennent leur appui aux alQQSWNC/turc mercenaires en Syrie comme un appui à ce qu'ils sont entrain de faire partout dans le monde civilisé. Faut pas se leurrer.

    Jaber Kamel

    15 h 14, le 25 mai 2013

  • Le plus arriéré des primates se trouve au Liban.

    Robert Malek

    13 h 32, le 25 mai 2013

  • Qui sommes nous,a dit WJ...en tous cas des gens assez stupides pour tolérer sur notre sol ce genre d'individu...que fait ce type là au Liban?

    GEDEON Christian

    11 h 17, le 25 mai 2013

  • Voila comment ce tartempion barbu explique les choses: c'est finalement Dieu qui est responsable du meurtre de ce malheureux soldat puisqu'il a destiné le meurtrier au meurtre et le soldat à la mort "pour la cause à laquelle il croit" ! Il faut être profondément idiot pour secréter pareilles inepties et profondément crétin pour les croire. Un pur produit des écoles de bourrage de crânes.

    Paul-René Safa

    00 h 15, le 25 mai 2013

  • Mais qu'est-ce que ce syrien enturbanne est en train de faire au Liban. Vous croyez quer le Liban a besoin d'importer des zigoto pareils? Faudrait l'expulser a cet animal

    Moubazbaz Isaac

    23 h 45, le 24 mai 2013

Retour en haut