Cette annonce intervient alors que d'intenses tractations diplomatiques sont en cours pour organiser en juin une conférence internationale sur la Syrie, réunissant à la même table représentants du régime de Damas et de l'opposition syrienne sous l'égide des grandes puissances.
La demande de l'opposition concernant le départ d'Assad est un des huit points de la feuille de route établie par les participants, de divers courants, à la "réunion de consultation nationale syrienne" réunie durant deux jours à Madrid, a précisé M. Khatib sur sa page Facebook.
Les délégués stipulent que "toute participation à un processus politique sur la Syrie sera liée à un repli de l'armée dans ses casernes, à la libération de tous les détenus, et à l'accès à l'assistance humanitaire dans tout le pays".
"Bachar al-Assad et son régime sécuritaire ne feront pas partie de la transition, et n'ont aucun rôle dans l'avenir de la Syrie", affirme le document, soulignant la nécessité de "garanties internationales" pour son départ.
Il propose que la Syrie soit dirigée par un gouvernement de transition "jusqu'à ce que les fondations d'un nouveau système politique soient posées, sur la base de la démocratie, le pluralisme, la justice, l'égalité et l'état de droit".
Le texte ajoute que la Coalition nationale de l'opposition sera "le représentant légitime" des forces dissidentes dans toute négociation politique.
Le ministère espagnol des Affaires étrangères avait indiqué que la réunion visait à "aider le dialogue entre les divers courants de l'opposition syrienne, pour faciliter ainsi sa cohésion et permettre qu'elle soit capable à l'avenir d'assurer l'unité, la stabilité et la démocratie en Syrie".
Ahmed Moaz al-Khatib avait démissionné de la présidence de la Coalition le 21 avril, officiellement pour dénoncer l'inaction de la communauté internationale face au conflit en Syrie.
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