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De plus en plus d'Afghanes en prison pour des délits de moralité

Six cents femmes et jeunes filles sont incarcérées dans les prisons afghanes pour des délits de moralité, un chiffre sans précédent depuis le renversement des taliban, fin 2001, estime Human Rights Watch (HRW).

Elles ont pour plupart fui leur foyer ou leur famille pour échapper à un mariage forcé ou à des mauvais traitements, à moins qu'elles ne soient accusées d'adultère, terme souvent substitué à celui de viol. Leur nombre a augmenté de 50% au cours des dix-huit derniers mois.

"Cette augmentation reflète une absence de volonté et un échec honteux de la part du gouvernement afghan et de ses donateurs et alliés étrangers", a estimé mardi devant la presse Phelim Kine, directeur adjoint de HRW en Asie. L'organisation dit tenir ses chiffres du ministère afghan de l'Intérieur.

 

Certains droits, dont ceux à l'éducation et au travail, ont été reconnus aux Afghanes à la chute du régime des mollahs, mais le départ des troupes étrangères, à la fin de l'année prochaine, pourrait les remettre en question.

Les mouvements de défense des droits de l'homme et certaines élues afghanes reprochent à l'administration du président Hamid Karzaï de ne pas faire le nécessaire, ce qu'elle dément.

Un texte sur l'"élimination des violences faites aux femmes", qui devait ancrer dans la législation le décret présidentiel de 2009 interdisant les mariages forcés et avant un âge minimum, a été rejeté samedi au Parlement. Les élus conservateurs ont jugé certaines dispositions non islamiques.

Six cents femmes et jeunes filles sont incarcérées dans les prisons afghanes pour des délits de moralité, un chiffre sans précédent depuis le renversement des taliban, fin 2001, estime Human Rights Watch (HRW).
Elles ont pour plupart fui leur foyer ou leur famille pour échapper à un mariage forcé ou à des mauvais traitements, à moins qu'elles ne soient accusées d'adultère, terme...