"Je suis totalement de votre avis", a répondu M. Erdogan à un journaliste qui lui demandait s'il considérait l'implication des troupes d'élite du Hezbollah dans les combats en Syrie comme une "intervention étrangère".
"En Syrie il n'y pas seulement le Hezbollah mais aussi d'autres forces", a-t-il ajouté en faisant implicitement référence à l'Iran, l'un des rares soutiens du régime du président Bachar al-Assad.
"Les médias du monde entier doivent expliquer quelles organisations, soutenues par quels pays, sont actuellement actives en Syrie", a poursuivi le chef du gouvernement turc lors d'une conférence de presse organisée à l'aéroport d'Istanbul, alors qu'il rentrait d'une visite de plusieurs jours aux Etats-Unis.
"Ceux qui considèrent le soutien logistique fourni par la Turquie à l'opposition syrienne comme une intervention étrangère ne disent pas la même chose à l'égard de mouvements qui prennent part aux combats", a souligné M. Erdogan.
Théâtre depuis plusieurs jours de violents combats entre la rébellion et les troupes fidèles au président Assad épaulées par des miliciens du Hezbollah, la ville de Qousseir contrôle la voie de passage des armes et des rebelles entre le Liban et la Syrie.
L'entrée en scène des forces du Hezbollah chiite suscite l'inquiétude des Etats-Unis et de l'Union européenne.
Farouche opposant au régime de Damas, le gouvernement turc soutient la rébellion syrienne et accueille sur son sol près de 400.000 réfugiés syriens qui ont fui les combats dans leur pays.
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