Un tribunal militaire jordanien a relaxé dimanche cinq étudiants accusés d'avoir profané le Coran et de s'être livrés à "l'adoration de Satan", a indiqué une source judiciaire.
"La cour a déclaré que les étudiants étaient innocents et a ordonné leur libération, en raison du manque de preuves", a déclaré ce responsable à l'AFP, sans plus de précisions.
Les cinq étudiants de l'Université Al Albayt, située à Mafraq dans le nord-est de la Jordanie, avaient été arrêtés en mars.
La justice militaire les avait inculpés pour "incitation à la division confessionnelle et doctrinale", leur faisant encourir jusqu'à trois ans de prison.
Selon Human Rights Watch (HRW), d'autres étudiants avaient accusé les cinq prévenus d'avoir déchiré et brûlé un Coran et de l'avoir jeté dans les toilettes, en s'adonnant à "un rituel religieux".
Les cinq étudiants ont nié ces accusations.
HRW, une ONG basée à New York, avait précisé que les étudiants avaient été attaqués par une foule d'étudiants avant leur interpellation.
"La cour a déclaré que les étudiants étaient innocents et a ordonné leur libération, en raison du manque de preuves", a déclaré ce responsable à l'AFP, sans plus de précisions.
Les cinq étudiants...