Au moins 145 personnes ont été tuées début mai à Banias, dans l'ouest de la Syrie, dans un "massacre confessionnel" perpétré par les forces loyales au régime, a affirmé jeudi une ONG syrienne dans un nouveau bilan.
"Nous avons désormais rassemblé des preuves sur la mort de 145 personnes, tuées dans un massacre confessionnel" dans un quartier sunnite de Banias le 3 mai, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ONG avait fait état le 4 mai de 62 morts, craignant un bilan plus élevé.
Des "dizaines (de personnes) étaient jusqu'à présent portées disparus, leurs corps dans leurs maisons incendiées ou ensevelis sous les décombres", a indiqué l'ONG qui se base sur un réseau de militants et de médecins à travers le pays.
D'autres ont été "enterrées en secret en présence des forces de sécurité" à Banias.
Parmi les victimes figurent 34 enfants âgés de moins de 16 ans, dont des bébés, et 40 femmes, précise l'OSDH.
"Parce que cela a été motivé par le sectarisme, ça a été l'un des massacres les plus sauvages commis par les forces de sécurité syriennes et les milices pro-régime depuis le début de la révolte" en mars 2011, indique-t-il.
"L'OSDH demande à ce que les crimes du régime soient jugés par la Cour pénale internationale", poursuit-il.
Le 2 mai, au moins 51 personnes avaient déjà été tuées à Bayda, un village sunnite proche de Banias, selon la même source.
La majorité des rebelles combattant le régime (et des Syriens) sont des sunnites, alors que le président Bachar al-Assad et son clan sont des alaouites, une branche du chiisme, très présents dans l'ouest du pays.
Au moins 112 personnes ont été tuées mercredi dans les violences en Syrie qui ont fait plus de 94.000 morts en plus de deux ans, selon l'OSDH.
"Nous avons désormais rassemblé des preuves sur la mort de 145 personnes, tuées dans un massacre confessionnel" dans un quartier sunnite de Banias le 3 mai, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ONG avait fait état le 4 mai de 62 morts, craignant un bilan plus élevé.
Des "dizaines (de personnes) étaient jusqu'à présent portées disparus, leurs corps dans leurs maisons incendiées ou ensevelis sous les décombres", a indiqué l'ONG qui se base sur un réseau de militants et de médecins à travers le pays.
D'autres ont été "enterrées en secret en présence des forces de sécurité" à Banias.
Parmi les victimes figurent 34 enfants âgés de moins de 16 ans, dont des bébés, et 40 femmes, précise l'OSDH.
"Parce que cela a été motivé par le sectarisme, ça a été l'un des massacres les plus sauvages commis par les forces de sécurité syriennes et les milices pro-régime depuis le début de la révolte" en mars 2011, indique-t-il.
"L'OSDH demande à ce que les crimes du régime soient jugés par la Cour pénale internationale", poursuit-il.
Le 2 mai, au moins 51 personnes avaient déjà été tuées à Bayda, un village sunnite proche de Banias, selon la même source.
La majorité des rebelles combattant le régime (et des Syriens) sont des sunnites, alors que le président Bachar al-Assad et son clan sont des alaouites, une branche du chiisme, très présents dans l'ouest du pays.
Au moins 112 personnes ont été tuées mercredi dans les violences en Syrie qui ont fait plus de 94.000 morts en plus de deux ans, selon l'OSDH.
Au moins 145 personnes ont été tuées début mai à Banias, dans l'ouest de la Syrie, dans un "massacre confessionnel" perpétré par les forces loyales au régime, a affirmé jeudi une ONG syrienne dans un nouveau bilan."Nous avons désormais rassemblé des preuves sur la mort de 145 personnes, tuées dans un massacre confessionnel" dans un quartier sunnite de Banias le 3 mai, a indiqué...
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