"Dans ces circonstances tragiques, le chef de l'Etat exprime, au nom de la France, sa solidarité avec le peuple et les autorités turcs", ajoute le communiqué de la présidence
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait également condamné ces attentats un peu auparavant.
Deux voitures piégées ont explosé samedi à Reyhanli, une localité située à huit kilomètres d'un important poste-frontière avec la Syrie, faisant 40 morts selon le ministre turc de l'Intérieur cité par la chaîne de télévision d'information NTV.
Le vice-Premier ministre turc Bülent Arinç a qualifié de "suspect" le régime de Damas.
Quelques heures plus tard, une troisième explosion a secoué la ville. Elle s'est produite dans un quartier de logements collectifs à plusieurs centaines de mètres du centre-ville, selon NTV, ajoutant que de nombreuses équipes de pompiers, d'ambulanciers et des forces de sécurité se rendaient sur les lieux.
Des milliers de Syriens fuyant les combats dans leur pays se trouvent à Reyhanli et dans le camp de réfugiés jouxtant la ville.
Les autorités turques avaient déjà imputé aux services de renseignement syriens un attentat à la voiture piégée qui avait fait 17 morts et 30 blessés le 11 février au poste-frontière de Cilvegözü, proche de Reyhanli.
La Turquie soutient les rebelles syriens et a appelé le président Bachar al-Assad à quitter le pouvoir. Elle accueille sur son sol quelque 400.000 Syriens, dont la moitié dans des camps de réfugiés.
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