"M. Salehi est arrivé à Damas en provenance d'Amman et a été reçu par le président Bachar al-Assad", a précisé cette source.
A Amman, le chef de la diplomatie iranienne avait réitéré l'appel de son pays à un dialogue entre le régime et l'opposition "pacifique", dans l'optique de la formation d'un gouvernement de transition en Syrie.
"Nous avons conseillé au gouvernement syrien de s'assoir avec l'opposition mais pas avec Al-Nosra", avait ajouté M. Salehi, en référence à un groupe jihadiste très actif sur le terrain et qui a fait acte d'allégeance au chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri.
Le responsable iranien avait également de nouveau exprimé le rejet de son pays de "toute interférence étrangère en Syrie".
Sa visite à Damas intervient après les raids aériens israéliens qui ont visé vendredi et dimanche derniers des sites militaires près de Damas et dont certains abritaient, selon des sources israéliennes, des armes en provenance d'Iran et destinées au Hezbollah libanais.
Téhéran a démenti que des armes iraniennes s'y trouvaient.
L'Iran a dit être prêt à "entraîner" l'armée syrienne tandis que le Hezbollah libanais, allié du régime syrien et de Téhéran, a reconnu combattre au côté des troupes syriennes contre les rebelles.
La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une révolte populaire violemment réprimée et devenue conflit armé ayant fait plus de 70.000 morts.
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