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Un militant salafiste palestinien tué dans un raid israélien à Gaza

Un Palestinien a été tué mardi matin et un autre blessé lors d'un raid aérien israélien sur la ville de Gaza, ont indiqué les services des urgences dans le territoire palestinien gouverné par le Hamas.


Israël a confirmé le raid, précisant dans un communiqué militaire avoir visé "un terroriste du jihad mondial", membre de la mouvance salafiste, impliqué selon l'armée dans le tir de deux roquettes le 17 avril à partir du Sinaï égyptien sur la ville israélienne d'Eilat, qui n'avaient pas fait de victime.


Il s'agit de la première liquidation par l'armée israélienne à Gaza depuis la trêve conclue avec le Hamas le 21 novembre, au terme de huit jours d'hostilités, qui avaient coûté la vie à 177 Palestiniens et six Israéliens, en majorité des civils de part et d'autre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources médicales.


"Un homme d'une vingtaine d'années a été tué et un autre blessé par une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Chati", dans l'ouest de la ville de Gaza, a déclaré à l'AFP Achraf al-Qoudra, le porte-parole des services d'urgences.


Selon des témoins, le tué, Haïtham al-Masshal, appartenait à un groupe salafiste radical et circulait à moto près d'un camp de la branche armée du Hamas au moment de la frappe.
L'armée israélienne l'a identifié comme "Haïtham Ziad Ibrahim Masshal, 24 ans, un habitant du camp de réfugiés de Chati qui a fait partie de diverses organisations terroristes jihadistes salafistes".
"Il a aidé le Majlis Choura al-Moujahidine dans les environs de Jérusalem", et a "été impliqué le 17 avril dans le tir par l'organisation du Majlis Choura de roquettes sur la ville d'Eilat, dans le sud d'Israël", selon le texte.


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assumé la responsabilité de cette opération, dans un communiqué de ses services.
"Aujourd'hui, nous avons touché un de ceux qui sont impliqués dans les tirs de roquettes contre Eilat. J'avais dit que nous ne laisserions pas passer cet incident", a-t-il rappelé, selon le texte.
"Nous n'acceptons pas une pluie intermittente de tirs de la bande de Gaza ou du Sinaï", a-t-il prévenu.


Le ministre de la Défense Moshé Yaalon a pour sa part déclaré à la radio que le Hamas "tente de rétablir le calme mais tant que ce ne sera pas totalement le cas, nous ne resterons pas calmes non plus".


Un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a appelé, dans une déclaration à l'AFP, "l'Egypte, en tant que garant de la trêve, à faire davantage pression sur l'occupant israélien pour qu'il en respecte les termes".
Le "Majlis Choura al-Moujahidine dans les environs de Jérusalem", groupe salafiste basé à Gaza, avait revendiqué les tirs sur Eilat.


M. Netanyahu avait promis le 21 avril des représailles à ce tir, affirmant que ses auteurs "appartenaient apparemment à un commando terroriste parti de Gaza et qui a utilisé le territoire du Sinaï pour attaquer une ville israélienne".
Le Hamas avait démenti ces accusations.


Dans la nuit de samedi à dimanche, trois raids aériens israéliens avaient été lancés sur la bande de Gaza, sans faire de blessé, à la suite de tirs de roquettes à partir du territoire palestinien.
Un obus de mortier tiré de la bande de Gaza était tombé dans la nuit de dimanche à lundi sur le sud d'Israël sans faire de victime.


Les groupes salafistes de Gaza, forts de plusieurs centaines de membres, selon leurs dirigeants, défient l'autorité du Hamas, issu des Frères musulmans, accusé de faiblesse face à Israël et dans l'imposition de la loi islamique.

Un Palestinien a été tué mardi matin et un autre blessé lors d'un raid aérien israélien sur la ville de Gaza, ont indiqué les services des urgences dans le territoire palestinien gouverné par le Hamas.
Israël a confirmé le raid, précisant dans un communiqué militaire avoir visé "un terroriste du jihad mondial", membre de la mouvance salafiste, impliqué selon l'armée dans le tir de...