Dans un communiqué, M. Monti, qui exerce les fonctions de ministre des Affaires étrangères par intérim, a remercié ses services pour leur "engagement" et leur "professionnalisme", qui a "permis une issue positive de cette affaire, rendue compliquée par l'extrême danger de la situation".
Les quatre journalistes --l'envoyé spécial de la télévision publique RAI Amedeo Ricucci, un reporter-photographe, Elio Colavolpe, l'auteur de documentaires Andrea Vignali, et une freelance italienne d'origine syrienne, Susan Dabbous-- avaient été enlevés début avril dans le nord de la Syrie.
Ils seraient tous les quatre déjà en Turquie, selon des sources locales citées par les médias italiens.
La Farnesina, le ministère des Affaires étrangères, avait demandé "la discrétion maximale" aux médias et insisté sur le fait que "la sécurité physique des otages restait la priorité absolue".
Selon le quotidien La Repubblica, les journalistes auraient été enlevés "par un groupe rebelle pendant qu'ils effectuaient des vidéo".
Un Italien avait déjà été enlevé en Syrie, en compagnie de deux Russes, le 12 décembre dernier. Les trois hommes avaient été relâchés le 4 février.
En Syrie, les enlèvements, perpétrés pour des motifs confessionnels, politiques ou purement financiers sont devenus de plus en plus fréquents.
Le gouvernement syrien avait proposé récemment l'amnistie à ceux qui, dans un délai de 15 jours, libéreraient les personnes enlevées qu'ils détiennent, sous peine d'être condamnés aux travaux forcés à perpétuité.
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