Dans la province de Damas, bastion des rebelles qui combattent les troupes du régime de Bachar al-Assad, un garçon de trois ans, sa sœur de cinq ans, leur mère et leur grand-mère ont péri à l’aube dans un bombardement de l’armée syrienne sur la localité Mqailyabé. Lundi, les violences ont fait 150
morts – 69 civils, 44 rebelles et 37 soldats –, selon un bilan de l’OSDH.
De son côté, M. Assad a proposé une amnistie aux auteurs d’enlèvements, leur donnant quinze jours pour libérer leurs otages, à défaut de quoi ils encourent désormais les travaux forcés à perpétuité, a rapporté l’agence de presse SANA. « Quiconque a enlevé une personne pour obtenir une rançon et l’a privée de sa liberté pour des raisons politiques, financières ou confessionnelles sera condamné aux travaux forcés à perpétuité », indique un décret rapporté par SANA. Les ravisseurs seront « exécutés si le crime a mené à la mort (de la victime) ou à un handicap permanent, de même qu’en cas d’agression sexuelle », précise le décret. Le texte promet en revanche l’amnistie à « quiconque a enlevé une personne et l’a libérée ou remise aux autorités compétentes dans un délai de 15 jours après l’entrée en vigueur du décret », poursuit l’agence de presse syrienne. Ce décret constitue une « sérieuse et efficace dissuasion à ce phénomène » des enlèvements, a estimé le ministre de la Justice, Najem Hamad al-Ahmad, cité par SANA.
Par ailleurs, la situation sanitaire et humaine devient de plus en plus difficile pour les réfugiés syriens en Irak avec des camps saturés, incapables d’accueillir décemment les nouveaux arrivants, a annoncé le Haut-Commissariat aux réfugiés à Genève. La situation est particulièrement critique dans le camp de réfugiés de Domiz, dans le nord-ouest de l’Irak, a affirmé un porte-parole du HCR, Adrian Edwards.
Enfin, le gouvernement syrien a décidé d’exempter de taxes jusqu’à fin juin les importations d’hydrocarbures en provenance de l’Iran allié, a indiqué SANA.
(Sources : agences)
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