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Moyen Orient et Monde - Révolte

Violents combats à Damas

Assad propose une amnistie aux auteurs d’enlèvements.
De violents combats entre rebelles et armée syrienne secouaient hier deux quartiers périphériques du nord et de l’est de Damas, au moment où une famille périssait dans des bombardements en province, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « De violents combats ont éclaté dans le quartier de Barzé dans le nord de Damas. Des obus ont blessé cinq civils et provoqué des dégâts matériels », indique l’organisation. « Des affrontements se déroulaient également à la périphérie du quartier de Jobar (Est), du côté de la place des Abbassides », une des principales places de la capitale, précise l’Observatoire. L’armée repousse depuis plusieurs semaines à coups de bombardements les attaques des insurgés qui tentent de pénétrer au cœur de Damas, place forte du régime, à partir de poches insurgées dans les quartiers périphériques et les banlieues de la capitale. Trois hommes ont été tués et plus de 20 civils ont été blessés par des bombardements sur la grande banlieue du sud de Damas Hajar al-Aswad.
Dans la province de Damas, bastion des rebelles qui combattent les troupes du régime de Bachar al-Assad, un garçon de trois ans, sa sœur de cinq ans, leur mère et leur grand-mère ont péri à l’aube dans un bombardement de l’armée syrienne sur la localité Mqailyabé. Lundi, les violences ont fait 150
morts – 69 civils, 44 rebelles et 37 soldats –, selon un bilan de l’OSDH.
De son côté, M. Assad a proposé une amnistie aux auteurs d’enlèvements, leur donnant quinze jours pour libérer leurs otages, à défaut de quoi ils encourent désormais les travaux forcés à perpétuité, a rapporté l’agence de presse SANA. « Quiconque a enlevé une personne pour obtenir une rançon et l’a privée de sa liberté pour des raisons politiques, financières ou confessionnelles sera condamné aux travaux forcés à perpétuité », indique un décret rapporté par SANA. Les ravisseurs seront « exécutés si le crime a mené à la mort (de la victime) ou à un handicap permanent, de même qu’en cas d’agression sexuelle », précise le décret. Le texte promet en revanche l’amnistie à « quiconque a enlevé une personne et l’a libérée ou remise aux autorités compétentes dans un délai de 15 jours après l’entrée en vigueur du décret », poursuit l’agence de presse syrienne. Ce décret constitue une « sérieuse et efficace dissuasion à ce phénomène » des enlèvements, a estimé le ministre de la Justice, Najem Hamad al-Ahmad, cité par SANA.
Par ailleurs, la situation sanitaire et humaine devient de plus en plus difficile pour les réfugiés syriens en Irak avec des camps saturés, incapables d’accueillir décemment les nouveaux arrivants, a annoncé le Haut-Commissariat aux réfugiés à Genève. La situation est particulièrement critique dans le camp de réfugiés de Domiz, dans le nord-ouest de l’Irak, a affirmé un porte-parole du HCR, Adrian Edwards.
Enfin, le gouvernement syrien a décidé d’exempter de taxes jusqu’à fin juin les importations d’hydrocarbures en provenance de l’Iran allié, a indiqué SANA.
(Sources : agences)
De violents combats entre rebelles et armée syrienne secouaient hier deux quartiers périphériques du nord et de l’est de Damas, au moment où une famille périssait dans des bombardements en province, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « De violents combats ont éclaté dans le quartier de Barzé dans le nord de Damas. Des obus ont blessé cinq...

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