Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

ONU : Damas n'a pas donné son accord pour l'enquête sur les armes chimiques

La Syrie n'a pas encore donné son feu vert pour accorder "l'accès sans entraves" à son territoire, demandé par les Nations unies pour y mener une enquête sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques, ont déclaré des diplomates mercredi.

 

L'ONU espère que son équipe d'enquêteurs, à la tête de laquelle a été nommé le professeur suédois Ake Sellstrom, pourra commencer à travailler dès la semaine prochaine, mais n'a pas encore trouvé d'accord avec le régime du président Bachar al-Assad sur l'étendue des investigations, ont précisé des diplomates et des responsables onusiens.

 

Selon l'ONU, les recherches "se concentreront dans un premier temps" sur les accusations portées par le gouvernement syrien, qui a été le premier à demander une enquête. La France et le Royaume-Uni ont de leur côté demandé à l'ONU d'étudier toutes les accusations, qu'elles viennent de l'opposition ou de Damas.

 

"Le gouvernement ne s'est toujours pas engagé" à accorder un accès sans entraves aux enquêteurs, a expliqué un diplomate à l'AFP. "C'est le point essentiel pour que la mission démarre, mais pour autant il est trop tôt pour dire qu'elle va être annulée", a-t-il poursuivi.

"Des discussions sont en cours" sur les différents aspects de la mission, a confirmé le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

 

Les Nations unies souhaitent que l'enquête soit menée par huit à dix experts désignés par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, selon des diplomates.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ne souhaite en revanche aucun expert originaire des pays membres permanents du Conseil de sécurité --Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie--, en raison de la sensibilité politique de la question.

 

Pour les mêmes raisons, aucun spécialiste issu de pays arabes ne devrait prendre part à la mission, dont les experts devraient être originaires d'Amérique latine, d'Europe du Nord ou d'Asie, toujours selon des diplomates.

La Syrie n'a pas encore donné son feu vert pour accorder "l'accès sans entraves" à son territoire, demandé par les Nations unies pour y mener une enquête sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques, ont déclaré des diplomates mercredi.
 
L'ONU espère que son équipe d'enquêteurs, à la tête de laquelle a été nommé le professeur suédois Ake Sellstrom, pourra commencer à...