Anarchistes, écologistes, pacifistes, syndicalistes ont marché aux côtés de Sahraouis en djellaba traditionnelle, de femmes voilées ou d’hommes à la kippa, agitant des banderoles colorées sur l’avenue Habib Bourguiba, épicentre de la révolte qui a chassé Zine el-Abidine Ben Ali du pouvoir en 2011.
Avant la révolution, « il y a trois ans, le FSM en Tunisie, c’était impensable. Grâce au sacrifice de notre peuple nous l’avons réalisé », a dit Mohammad Jmour, dirigeant du parti de gauche de Chokri Belaïd dont l’assassinat en février a aggravé la crise en Tunisie culminant avec un changement du gouvernement.
Des slogans en arabe, français, anglais, espagnol résonnaient au cœur de Tunis, où un important dispositif sécuritaire a été déployé pour parer à tout risque, le pays ayant été confronté ces derniers mois à des violences sociales et à des troubles sanglants orchestrés par la mouvance islamiste radicale.
Vêtus tout de jaune, un groupe de Japonais appellent à interdire les guerres dans le monde, alors que des drapeaux syriens rappellent la guerre civile dans ce pays.
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