Les autorités du Qatar ont déploré dimanche la démission d'Ahmed Moaz al Khatib de la présidence de la Coalition nationale syrienne, principale structure de l'opposition, et l'ont exhorté à reconsidérer sa décision.
"Nous sommes vraiment désolés de ceci, et j'espère qu'il reconsidérera sa démission", a déclaré cheikh Hamad ben Jassim al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères.
Le Qatar est l'un des principaux soutiens aux rebelles syriens en lutte depuis deux ans contre le régime de Bachar al Assad.
Ahmed Moaz al Khatib, qui dirigeait la CNS depuis novembre, a annoncé dimanche sa démission en évoquant, sans les préciser, des "lignes rouges" qui, dit-il, ont été franchies.
Son geste, qui sonne comme un nouveau revers pour l'aile modérée du mouvement déjà en difficulté, précède de quelques jours la tenue d'un sommet de la Ligue arabe, mardi ou mercredi à Doha.
"C'est je pense un moment très important pour les Syriens, surtout à un stade où tout le monde ou presque a accepté d'attribuer le siège de l'Etat syrien à l'opposition", a expliqué le chef de la diplomatie du Qatar.
"Nous espérons donc que les choses seront rectifiées. Nous avons le sentiment qu'il est important qu'il (Khatib) ne laisse pas passer cette occasion", a-t-il ajouté.
"Nous sommes vraiment désolés de ceci, et j'espère qu'il reconsidérera sa démission", a déclaré cheikh Hamad ben Jassim al Thani, Premier ministre et ministre des...
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