Le Parlement avait rejeté mardi un premier plan prévoyant une taxe inédite allant jusqu'à 9,9% sur tous les dépôts, mais face à l'échec des solutions alternatives envisagées, des responsables gouvernementaux avaient annoncé que le principe de cette taxe était à nouveau d'actualité.
A son retour de Russie, où il n'a pas obtenu d'aide malgré deux jours de négociations intenses, le ministre chypriote des Finances, Michalis Sarris, a confirmé que le recours à cette taxe qui risque de faire fuir de l'île de nombreux capitaux étrangers était nécessaire.
"Je pense que la question est clairement sur la table. Il faut en discuter pour voir quel type de taxe (...) fera partie du plan final", a déclaré le ministre.
"Nous sommes engagés dans les négociations les plus cruciales de notre histoire. Cela aura un coût pour tout le monde, mais cela va nous permettre de prendre un nouveau départ", a déclaré à la télévision le porte-parole du gouvernement, Christos Stylianides.
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