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Liban - Entraide

En 37 ans, l’AFEL est devenue une référence nationale dans la protection de l’enfance

Demain samedi 23 mars, à 13 heures, le Foyer de l’enfant libanais (AFEL) organise un déjeuner à ses amis à la Marina de Dbayé.

L’AFEL prend en charge actuellement 510 enfants et 220 familles.

Fondée il y a 37 ans, l’AFEL a bien répondu depuis sa création aux besoins de l’enfant et de sa famille. Elle est désormais l’une des plus importantes associations dans le domaine de l’aide accordée à l’enfance. L’association, devenue une référence nationale dans ce domaine, œuvre notamment à promouvoir les enfants et leurs droits en conscientisant et sensibilisant l’opinion publique à la Convention internationale des droits de l’enfant et à être un acteur de changement social.
L’AFEL qui a désormais pour devise « Dessine-moi un avenir » prend en charge actuellement 510 enfants et 220 familles. L’association a un quadruple objectif : accueillir l’enfant défavorisé, assurer son développement, aider sa famille à se réaliser et rendre son milieu apte à son épanouissement.
Un enfant miséreux pris en charge par l’association bénéficie du soutien de cette dernière jusqu’à ce qu’il devienne adulte, prêt à se lancer dans la vie active.
L’ONG assure donc le développement culturel et la formation professionnelle de l’enfant en contribuant aux frais d’études scolaires et techniques.
Plus de 95 % des enfants de l’AFEL vivent dans des quartiers défavorisés et sont à haut risque de délinquance, dans la banlieue nord de Beyrouth. Près de 30 % d’entre eux vivent avec des parents violents, 45 % manquent de soins et d’alimentation régulière, 20 % sont abandonnés à eux-mêmes et doivent assumer la garde d’autres enfants plus jeunes, 52 % présentent des difficultés scolaires graves et 85 % ont des difficultés et des souffrances psychoaffectives.
L’association planche actuellement sur trois volets : la protection de l’enfance, l’aide assurée aux enfants à risque de délinquance et de travail précoce et les cours de rattrapage assurés aux enfants à besoins spéciaux.
Dans ce cadre, l’association formera le personnel des garderies afin qu’il puisse détecter les éventuels marques de maltraitance sur les enfants et cela en coopération avec le syndicat des garderies spécialisées.
L’AFEL prépare également un projet relatif à la médiation familiale, avec la création d’une cellule qui s’occupe des couples en difficultés au sein de l’association.
La fondatrice, Simone Wardé, souligne que « l’AFEL travaille de plus en plus à la protection des femmes marginalisées et victimes de violence. Quand nous soutenons les femmes, nous accordons notre soutien à toute la famille. » « Dans ce cadre, les enfants souffrent le plus des répercussions de la violence dont leur mère est victime », dit-elle.
L’AFEL est présente auprès des enfants à travers ses trois centres, à Sin el-Fil, Bourj Hammoud et Jouar el-Bouacheck.
Dans son centre de Sin el-Fil, l’association assure aux petits menacés par la délinquance un cadre, une écoute et un encadrement sécurisant et stimulant, et les aide à réintégrer leur milieu (famille, école). Les enfants qui fréquentent l’externat habitent Sin el-Fil, Bourj Hammoud et Nabaa. Ils sont accueillis d’octobre à juin, du lundi au vendredi, entre 13 heures et 18 heures. À leur arrivée de l’école, un repas chaud leur est servi, des répétiteurs et des volontaires les aident dans leurs études du soir. Un goûter ainsi que des activités d’éveil et de loisirs sont prévus.
L’AFEL prévoit aussi divers programmes sociaux : alphabétisation des adultes, éducation populaire (des rencontres mensuelles et des conférences données par des spécialistes sont notamment prévues aux habitants de Sin el-Fil et ses alentours), ateliers protégés (du travail manuel est exécuté par les mères des familles de l’AFEL et le bénéfice des travaux leur procure des rentrées supplémentaires).
À Bourj Hammoud, l’école al-Sanabel abrite les classes de rattrapage scolaire destinées aux petits qui ont un retard scolaire ou un léger retard mental. Elles leur permettent de les dépasser et d’acquérir des rudiments de lecture, d’écriture et toute autre connaissance nécessaire à leur insertion sociale. Les enfants, qui sont au nombre de 90 actuellement, sont encadrés par une équipe multidisciplinaire : éducatrices, orthophonistes, psychomotriciennes, psychologues, assistantes sociales...
L’AFEL possède en outre un internat à Jouar el-Bouacheck qui accueille des enfants en danger moral, physique et psychique. L’association travaille avec la famille dans le but de réintégrer l’enfant dans un cadre sain et stable à tous les niveaux.
« Nous manquons toujours de volontaires dans tous les domaines », souligne Simone Wardé. « Notre travail se poursuit car la pauvreté au Liban n’a pas diminué », note-t-elle.
Pour vos dons, BEMO Bank 03003273661 USD et 03003273661 LL.
Pour plus d’informations, contacter le secrétariat général de l’association aux numéros suivants : 01/481690 et 01/485066.
Vous pouvez également consulter le site de l’AFEL à l’adresse suivante :
www.afel.org.lb
Fondée il y a 37 ans, l’AFEL a bien répondu depuis sa création aux besoins de l’enfant et de sa famille. Elle est désormais l’une des plus importantes associations dans le domaine de l’aide accordée à l’enfance. L’association, devenue une référence nationale dans ce domaine, œuvre notamment à promouvoir les enfants et leurs droits en conscientisant et...

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