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Agenda - Diplôme

Deuxième promotion en acupuncture, une médecine différente, à l’USJ

La promotion de diplômés, entourant l’ambassadeur de Chine Wu Zexian et le recteur Salim Daccache, posant pour la photo dans l’auditorium du campus de l’innovation et du sport. Photo Michel Sayegh

Une deuxième promotion de diplômés en acupuncture chinoise vient de recevoir ses attestations à l’Institut de physiothérapie de l’USJ. La remise des diplômes s’est déroulée au cours d’une cérémonie organisée au campus de l’innovation et du sport, en présence du Pr Salim Daccache s.j, recteur de l’USJ, du Pr Antoine Hokayem, vice-recteur aux relations internationales et directeur de l’Institut Confucius, du Pr Roland Tomb, doyen de la faculté de médecine, de Mme Nisrine Abdel Nour Lattouf, directrice de l’Institut de physiothérapie, de l’ambassadeur chinois M. Wu Zexian, ainsi que d’une foule de parents et d’amis.
S’adressant aux diplômés, le Pr Daccache a affirmé : « L’USJ par son choix d’ouvrir cette formation a voulu offrir aux Libanais la possibilité d’apprendre une technique de traitement holistique sans effets secondaires et d’en récolter des profits pour le corps et pour l’âme. Cette technique ancienne de plus de 4 000 ans n’a cessé de prouver son efficacité dans le monde ; l’Organisation mondiale de la santé la considère comme une approche efficace et valide. Selon la dernière étude publiée dans la revue Nature Neusroscience, l’acupuncture favorise la libération d’un antidouleur naturel dans le corps et ainsi c’est le corps qui guérit le corps. »
Et le recteur de saluer « l’apport décisif » de l’ambassade de Chine dans la mise en place du diplôme. « Chers étudiants, a-t-il dit, vous avez eu la chance de découvrir par-delà l’originalité des techniques scientifiques un monde et une conception différente de la vie. J’espère que vous allez utiliser à bon escient ce que vous avez appris durant votre année de formation théorique et pratique. »
Pour sa part, Mme Abdel Nour Lattouf a considéré qu’en introduisant l’enseignement de l’acupuncture, « l’USJ a été un agent de changement » dans le domaine médical. « Vous professionnels de santé d’une médecine dite occidentale ne vous êtes pas contentés de ce que vous avez appris, a-t-elle dit. Cette formation vous a permis d’ajouter à votre effectif une approche nouvelle de médecine douce dont l’objectif est de soigner mais aussi de prévenir l’apparition de plusieurs pathologies si fréquentes de notre temps. Ce diplôme délivré par l’USJ et cosigné par l’université de Tianjin, une des plus grandes universités de Chine pour l’enseignement de la médecine traditionnelle chinoise, est le début d’un chemin qui sera complété par des formations postdiplomantes. »
Le mot des étudiants a été prononcé par Dr Mireille Kasparian, qui a retracé le parcours académique et personnel, tant au Liban qu’en Chine, des diplômés nouvellement acquis à la cause de l’acupuncture. « Il y a plus d’un an, affirme Dr Kasparian, avant de commencer les cours, la plupart d’entre nous pensaient que l’acupuncture était une simple technique par laquelle il suffisait de planter des aiguilles dans la peau et le tour était joué. On a découvert par la suite que l’acupuncture était bien plus que cela, qu’elle faisait partie d’une grande philosophie sur laquelle toute la médecine traditionnelle chinoise repose (...). Le voyage en Chine a été une expérience exceptionnelle, dure et captivante à la fois. Quand on a vu le nombre de Chinois qui venaient tous les jours religieusement à leur séance d’acupuncture et les résultats obtenus, on a compris qu’on avait entre les mains une autre façon de soigner sans pour autant oublier notre formation occidentale et que l’acupuncture pouvait être un appoint dans notre pratique quotidienne. »
Une deuxième promotion de diplômés en acupuncture chinoise vient de recevoir ses attestations à l’Institut de physiothérapie de l’USJ. La remise des diplômes s’est déroulée au cours d’une cérémonie organisée au campus de l’innovation et du sport, en présence du Pr Salim Daccache s.j, recteur de l’USJ, du Pr Antoine Hokayem, vice-recteur aux relations...