L'Irak compte doper sa production d'hydrocarbures, de loin la première richesse du pays, et va investir 173 milliards de dollars dans ses infrastructures dans les cinq prochaines années en vue d'y parvenir, a annoncé le ministre du Pétrole samedi.
L'enveloppe doit être répartie entre les activités d'exploration, les raffineries et l'accroissement de la production de gaz naturel, a précisé Abdelkarim al-Louaïbi lors d'une conférence à Bassora, la grande ville portuaire des bords du Golfe.
Ces investissements doivent permettre de porter la production de brut à 9 millions de barils de pétrole par jour (mbj) et rapporter 600 milliards de dollars d'ici à 2018.
A l'heure actuelle, l'Irak produit 3,15 mbj dont 2,5 mbj sont destinés à l'exportation, selon Assem Jihad, le porte-parole du ministère du Pétrole.
L'Irak a des réserves prouvées de 143,1 milliards de barils de pétrole, et 3.200 milliards de mètres cubes de gaz naturel, parmi les plus importantes du monde.
Les exportations de brut constituent une très large part des revenus du gouvernement, et Bagdad cherche à augmenter nettement la production et la vente dans les années à venir, pour financer la reconstruction du pays et de son économie dévastés par la guerre et les sanctions imposées après la première guerre du Golfe.
L'enveloppe doit être répartie entre les activités d'exploration, les raffineries et l'accroissement de la production de gaz naturel, a...
Les plus commentés
Paris sonde les Libanais, le regard désormais tourné vers les Israéliens
Geagea : Le Hezbollah doit se retirer à l'intérieur du Liban et céder la place à l'armée
À Meerab, la hausse de ton face au Hezbollah noyée dans les dissensions factieuses