Dans une rare unité sur ce sujet sensible, les 15 membres du Conseil ont également indiqué redouter "l'impact de la crise syrienne sur la stabilité du Liban", dans un communiqué publié après le vote.
Parmi ces "incidents", la déclaration cite "des tirs par-dessus la frontière qui ont provoqué des morts et des blessés dans la population libanaise, des incursions, des enlèvements et un trafic d'armes par la frontière syro-libanaise".
Le Conseil souligne également "l'importance de respecter totalement la souveraineté, l'unité, l'intégrité territoriale et l'autorité de l'Etat libanais". Il invite les Libanais à "s'abstenir de toute implication dans la crise syrienne".
Il déplore aussi l'impact sur le Liban "du flot grandissant de réfugiés fuyant la violence en Syrie, qui atteint aujourd'hui plus de 360.000 personnes", et demande à la communauté internationale de "tenir les promesses d'aide humanitaire faites à la conférence de Koweït du 29 janvier".
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des combats meurtriers ont opposé mercredi les troupes syriennes à des rebelles à la frontière avec le Liban dans la province de Homs (centre de la Syrie).
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