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Dernières Infos - Liban

Aoun assure qu'il n'y aura pas d'élections sous la loi de 1960

Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun a assuré mardi, lors d'une conférence de presse, qu'il n'y aura pas d'élections selon la loi électorale de 1960.

Le député s'exprimait au lendemain de la signature par le président Michel Sleiman et le Premier ministre Nagib Mikati de la convocation du corps électoral pour les législatives du 9 juin. Selon ce décret, les élections se tiendront selon la loi en vigueur, à savoir, au jour d’aujourd’hui et en l'absence d'entente des différents partis libanais sur une nouvelle loi, la loi de 1960.

Selon le chef du CPL, Michel Sleiman et Najib Mikati auraient pu signer le décret pour la convocation du corps électoral "s'ils n'avaient pas participé à la campagne contre le projet de loi électorale dit du Rassemblement orthodoxe". "C'est du chantage, la loi orthodoxe a été approuvée par les commissions parlementaires conjointes", a poursuivi M. Aoun au terme de la réunion de son bloc parlementaire à Rabieh.

Réaffirmant être en faveur de la loi électorale du Rassemblement orthodoxe, le député a également affirmé que les élections législatives devraient se tenir à temps. "(L'ambassadrice des Etats-Unis au Liban) Maura Connelly n'a pas besoin de nous rappeler que les élections doivent se tenir à temps et nous n'acceptons pas les propos de ceux qui qualifient la loi orthodoxe d'anticonstitutionnelle". Le président Sleiman fait partie de ceux qui estiment que ladite loi est contraire à la constitution.

 

"Le Conseil constitutionnel est-il conforme au pacte national et à la Constitution ? Les attaques contre l'armée sont-elles constitutionnelles ? Le trafic d'armes du Liban vers les pays voisins respecte-t-il les relations bilatérales avec ces pays ? La politique de distanciation adoptée par le gouvernement préserve-t-elle la stabilité du Liban ? Les discours incitatifs sont-ils conforme au Pacte national ? (...)", s'est interrogé M. Aoun.

 

"Le boycott des réunions parlementaires constitue la plus grande violation du Pacte national et de la Constitution", a encore dit M. Aoun. "Le Courant du futur et l'Alliance du 14 Mars nous ont privés de nos droits. Ils ne font que du chantage et ne font qu'inciter les gens à la haine", a-t-il ajouté.


"Utiliser la Constitution comme prétexte pour faire passer des décisions" n'est pas propre, a encore lancé le chef du CPL, avant de marteler : "Ils mettent la main sur nos droits".


Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun a assuré mardi, lors d'une conférence de presse, qu'il n'y aura pas d'élections selon la loi électorale de 1960.
Le député s'exprimait au lendemain de la signature par le président Michel Sleiman et le Premier ministre Nagib Mikati de la convocation du corps électoral pour les législatives du 9 juin. Selon ce décret, les élections...