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Dernières Infos - Liban

Hariri affirme qu’il rentrera au Liban avant les législatives

L’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri a affirmé jeudi soir qu’il rentrera au Liban avant les élections législatives qui sont prévue au printemps prochain. "Je rentrerai, mais c’est moi qui décide de la date", a dit le leader sunnite lors d’une entrevue avec le journaliste Marcel Ghanem sur la LBC.

Installé à Paris depuis juin 2011, le chef du Courant du futur dit vivre "hors du Liban pour des raisons de sécurité".

 

Concernant la loi électorale, M. Hariri a réaffirmé l’opposition de son parti au projet du Rassemblement orthodoxe, ainsi qu’au projet de loi basé sur la proportionnelle. "Le projet dit orthodoxe divise les Libanais, et nous ne l’appuyons pas. Notre position est la même que celle du président Michel Sleiman", a dit l’ancien Premier ministre libanais.

"Nous appelons à l’application de l’accord de Taëf qui prévoit la création d’un Sénat garantissant la représentation de toutes les composantes de la société libanaise, a-t-il ajouté. Nous proposons que les sénateurs soient élus selon la loi orthodoxe, et que le Parlement soit élu selon une loi basée sur les petites circonscriptions".

 

Les commissions parlementaires conjointes réunies mercredi, sous la présidence du chef du législatif Nabih Berry, ont décidé de prolonger de 15 jours le mandat de la sous-commission ad hoc chargée d’élaborer un projet de loi électorale. Ce sursis, que la sous-commission a pu décrocher au terme de 18 séances stériles, a été assorti d’une condition, celle d’y restreindre le débat à l’étude du seul projet de loi mixte, c’est-à-dire basé sur le scrutin qui combine à la fois la majoritaire et la proportionnelle. Il a également été décidé que les commissions conjointes reprendront leurs réunions à partir du 18 février.

 

Concernant la question du mariage civil au Liban, M. Hariri a ciritiqué le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, qui s’est déclaré opposé au mariage civil au Liban et a proféré de lourdes menaces à l'encontre de ceux qui soutiendraient ce type d'union au Liban au sein de la communauté musulmane. "Les propos du mufti sont inacceptables", a-t-il affirmé.

 

Lundi dernier, cheikh Kabbani a affirmé que "tout responsable musulman qui approuverait la légalisation du mariage civil serait considéré comme apostat et traître à la religion musulmane". "Il ne sera ni lavé (après sa mort), ni mis dans un linceul, et ne recevra pas les prières après son décès, et il ne sera pas enterré dans les tombes des musulmans", a-t-il ajouté, à l’issue d’une réunion extraordinaire portant sur le mariage civil à Dar el-Fatwa, en présence d'ulémas.

 

Le débat sur le mariage civil a récemment gagné en ampleur au Liban, après que Khouloud Sukkarieh et Nidal Darwiche, un jeune couple chiite et sunnite, se sont symboliquement mariés civilement au Liban et ont officiellement demandé au ministère de l’Intérieur de reconnaître leur union, une première au Liban. Le ministère a toutefois rejeté cette demande.

L’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri a affirmé jeudi soir qu’il rentrera au Liban avant les élections législatives qui sont prévue au printemps prochain. "Je rentrerai, mais c’est moi qui décide de la date", a dit le leader sunnite lors d’une entrevue avec le journaliste Marcel Ghanem sur la LBC.
Installé à Paris depuis juin 2011, le chef du Courant du futur dit vivre...