Les discussions entre l’AIEA et l’Iran, qui traînent depuis un an, portent sur la signature d’un « accord global », permettant aux experts onusiens d’enquêter librement sur le programme nucléaire iranien. L’agence souhaite un accès plus large à certains sites, documents ou individus, notamment à la base militaire de Parchin, qui pourrait avoir abrité des tests d’explosions conventionnelles susceptibles d’être utilisées pour déclencher une bombe atomique. L’enrichissement d’uranium est au cœur du conflit qui oppose l’Iran à l’AIEA et à l’Organisation des Nations unies (ONU), dont le Conseil de sécurité a déjà infligé une rafale de sanctions économiques à la République islamique, sanctions encore renforcées par les États-Unis et l’Union européenne. L’AIEA et la communauté internationale redoutent que Téhéran, en dépit de ses dénégations répétées, ne cherche à se doter de l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil. Pour prouver sa bonne foi, Téhéran s’est dit mardi prêt à « enregistrer comme un document international » des déclarations présentées comme une « fatwa » (décret religieux) du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, qualifiant l’arme atomique de « haram », c’est-à-dire interdite par l’islam.
Les discussions avec l’Iran, dans l’impasse depuis trois ans, devraient reprendre les 28 et 29 janvier, peut-être à Istanbul, en Turquie, cette fois dans le cadre du groupe « 5+1 » (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne – et l’Allemagne).
(Source : AFP)
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