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Moyen Orient et Monde - Nucléaire iranien

Les discussions entre l’AIEA et Téhéran s’achèvent sans progrès apparent

Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les responsables iraniens ont achevé hier soir leurs négociations à Téhéran, apparemment sans être arrivés à un accord, indiquait-on à Vienne de source diplomatique proche de l’AIEA. Selon un autre diplomate, occidental, « il y a encore des divergences » avec l’Iran. La délégation de l’AIEA était arrivée mercredi à Téhéran pour tenter d’obtenir un accord qui permettrait à l’AIEA d’enquêter librement sur la finalité du programme nucléaire controversé de l’Iran. Menée par le chef des inspecteurs, le Belge Herman Nackaerts, elle sera de retour à Vienne aujourd’hui. Les négociateurs iraniens avaient à leur tête le représentant de la République islamique à l’AIEA, Ali Asghar Soltanieh. Une précédente réunion à la mi-décembre n’avait duré qu’une journée et chaque camp avait salué de « bonnes » discussions en vue d’un accord en janvier. Mais, dès la semaine dernière, le directeur général de l’AIEA, le Japonais Yukiya Amano, avait douché les espoirs de percée, déclarant à Tokyo qu’il « n’était pas vraiment optimiste ».
Les discussions entre l’AIEA et l’Iran, qui traînent depuis un an, portent sur la signature d’un « accord global », permettant aux experts onusiens d’enquêter librement sur le programme nucléaire iranien. L’agence souhaite un accès plus large à certains sites, documents ou individus, notamment à la base militaire de Parchin, qui pourrait avoir abrité des tests d’explosions conventionnelles susceptibles d’être utilisées pour déclencher une bombe atomique. L’enrichissement d’uranium est au cœur du conflit qui oppose l’Iran à l’AIEA et à l’Organisation des Nations unies (ONU), dont le Conseil de sécurité a déjà infligé une rafale de sanctions économiques à la République islamique, sanctions encore renforcées par les États-Unis et l’Union européenne. L’AIEA et la communauté internationale redoutent que Téhéran, en dépit de ses dénégations répétées, ne cherche à se doter de l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil. Pour prouver sa bonne foi, Téhéran s’est dit mardi prêt à « enregistrer comme un document international » des déclarations présentées comme une « fatwa » (décret religieux) du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, qualifiant l’arme atomique de « haram », c’est-à-dire interdite par l’islam.
Les discussions avec l’Iran, dans l’impasse depuis trois ans, devraient reprendre les 28 et 29 janvier, peut-être à Istanbul, en Turquie, cette fois dans le cadre du groupe « 5+1 » (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne – et l’Allemagne).
(Source : AFP)
Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les responsables iraniens ont achevé hier soir leurs négociations à Téhéran, apparemment sans être arrivés à un accord, indiquait-on à Vienne de source diplomatique proche de l’AIEA. Selon un autre diplomate, occidental, « il y a encore des divergences » avec l’Iran. La délégation de l’AIEA...

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