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Dernières Infos - Liban

Loi électorale : les discussions tournent en rond

Les discussions autour de l’adoption d’une nouvelle loi électorale semblaient tourner en rond mardi à la sous-commission parlementaire ad hoc, alors que les protagonistes campent toujours sur leurs positions.

 

"Nous avons poursuivi les discussions sur tous les projets de loi et les nouvelles propositions des députés", a déclaré le président de la sous-commission Robert Ghanem à l’issue de la séance matinale au Parlement. Tous les députés ont appelé à la tenue des élections à la date prévue, a-t-il ajouté.

 

La sous-commission parlementaire ad hoc a clôturé lundi ses discussions sur les articles 1 et 2 du texte de la nouvelle loi électorale, c’est-à-dire les articles relatifs au scrutin et au découpage électoral. Lors de sa neuvième réunion lundi soir, elle a rédigé le procès-verbal de ses débats. M. Ghanem a remis mardi ce document de neuf pages au président du parlement Nabih Berry.

 

Le député du Parti socialiste progressiste (PSP), Akram Chehayeb, a affirmé avoir proposé au parlement de tenir des réunions intensives jusqu’à l’adoption d’une nouvelle loi électorale, conforme à l’accord de Taëf.

 

Le député du Courant patriotique libre (CPL, majorité), Alain Aoun, a indiqué pour sa part que les discussions avaient porté sur tous les projets de loi. "Nous devons trouver une solution qui combinerait le rejet du maintien de la loi de 1960 et le choix d’une loi électorale qui aurait le soutien de toutes les parties", a-t-il dit.

 

Le député des Kataëb (opposition), Samy Gemayel, a appelé ceux qui rejettent le projet de loi du Rassemblement orthodoxe à proposer des alternatives, en allusion à ses alliés du Courant du Futur et du PSP.

 

Son collègue du Courant du Futur (opposition), Ahmed Fatfat, a souligné qu’il existait "une réelle crise dans le pays et (qu')il faudrait une solution qui apaiserait toutes les parties".

 

La commission quadripartite chrétienne (Kataëb, FL, CPL et Marada) avait annoncé son appui au projet de loi du Rassemblement orthodoxe, qui prévoit que chaque communauté élise ses propres députés, sur base de la proportionnelle. Ce projet avait été rejeté par le Courant du Futur et le PSP.

 

Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a, à ce sujet, reconnu aujourd'hui mardi que le projet de loi électorale du Rassemblement orthodoxe comportait des failles. "Le projet orthodoxe comporte assurément des failles. Critiquer un projet de loi est tout à fait légitime, mais ne pas présenter une alternative est inadmissible", a déclaré M. Geagea, lors d’une conférence de presse.

 

 

Les discussions autour de l’adoption d’une nouvelle loi électorale semblaient tourner en rond mardi à la sous-commission parlementaire ad hoc, alors que les protagonistes campent toujours sur leurs positions.
 
"Nous avons poursuivi les discussions sur tous les projets de loi et les nouvelles propositions des députés", a déclaré le président de la sous-commission Robert Ghanem à...