Ce projet s’appuie sur l’autonomisation des organisations à but environnemental. Il consiste en une série de formations qui permettront à ces associations d’acquérir les compétences nécessaires pour initier un changement écologique positif au Liban.
Le président de MEPI-LAA, Ramzi Hage, précise que l’activité principale de cette campagne est d’œuvrer à une modification de la loi sur la construction. Un exemple : obliger des bâtiments neufs d’inclure des espaces verts et des jardins en particulier.
« Nous allons principalement travailler avec les parlementaires, puisqu’ils ont le pouvoir de décision, explique-t-il. Nous avons bien sûr besoin de l’aide des citoyens. Nous espérons également travailler avec le secteur public. »
Ramzi Hage est convaincu que le projet se concrétisera, surtout avec l’aide de 14 ONG, la municipalité de Beyrouth et le support du ministre de l’Environnement, Nazem el-Khoury.
C’est surtout grâce au ministère américain des Affaires étrangères que ce projet de multiplication des espaces verts a pu voir le jour. Ce programme est financé en effet par une de ses agences, MEPI. L’ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, était elle-même présente et a exprimé son soutien à l’initiative.
« La campagne devra s’étaler sur cinq ans, indique Ramzi Hage. Ce temps est nécessaire pour assurer un changement pertinent. »
MEPI-LAA a été fondée au Liban en 2010. Elle compte un important réseau de120 membres avec pour objectif celui de valoriser le pays. Depuis sa fondation, elle a mené plusieurs activités comme la contribution au développement humain et la promotion de la citoyenneté et de la loi. Son objectif final ? MEPI-LAA souhaite influencer les politiques pour améliorer la vie au Liban.
commentaires (0)
Commenter