"Nous avons décidé de renforcer notre coopération pour parvenir à un accord sur les principes et mécanismes permettant à chacun de nos pays d'extraire sa richesse", a dit M. Sleimane lors d'une conférence de presse avec M. Christofias.
Chypre a signé des accords de démarcation concernant des zones économiques exclusives maritimes (ZEE) avec l'Egypte, Israël et le Liban, mais dans le cas de ce dernier, l'accord n'a pas été ratifié par le Parlement libanais, dans l'attente d'un règlement d'un litige entre le Liban et Israël.
"Nous poursuivrons nos efforts et actions, tout en exerçant pleinement nos droits souverains. Nous rejetons les (...) menaces et les intimidations", a affirmé de son côté M. Christofias, en faisant référence notamment au litige l'opposant à la Turquie, qui occupe le nord de l'île et s'est fermement opposée aux explorations menées par Nicosie.
Evoquant le litige libano-israélien, M. Christofias a affirmé que son pays avait "essayé de jouer le rôle de médiateur, mais l'initiative libanaise signifie que maintenant la question est entre les mains de l'ONU".
Après que Chypre et Israël eurent signé en décembre 2010 un accord délimitant leur ZEE, Beyrouth a exprimé son opposition et soumis aux Nations unies un tracé qui diffère sensiblement de celui proposé ensuite par Israël en juillet 2011.
Aucun des deux pays ne semble prêt à céder, tout particulièrement depuis la découverte près de la zone disputée de réserves énergétiques sous-marines, notamment des gisements gaziers, susceptibles de générer des milliards de dollars.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Le mouvement estudiantin pour la Palestine peut-il changer la donne à Washington ?
Le plan arabe en quatre étapes pour l’après-guerre à Gaza