Affaire Samaha : silence assourdissant de Mamelouk
OLJ / le 05 janvier 2013 à 00h22
Impliqué dans l’affaire de l’introduction d’explosifs au Liban par l’ancien ministre Michel Samaha, à des fins terroristes, le général Ali Mamelouk, le tout-puissant directeur du bureau syrien de la sécurité nationale, n’a toujours pas répondu à la convocation du premier juge d’instruction militaire, Riad Abou Ghida. L’officier et son adjoint, le colonel Adnan (nom de famille inconnu), ont été cités à comparaître comme suspects le 14 janvier. La convocation leur est parvenue par les voies diplomatiques conventionnelles, et un accord judiciaire remontant à 1951 leur impose d’y répondre positivement. Toutefois, à ce jour, le ministère des Affaires étrangères n’a toujours pas reçu de réponse du général Mamelouk ou de son bras droit. Selon la loi, à défaut de comparaître, ils pourraient faire l’objet d’un mandat d’arrêt par défaut. L’affaire remonte au mois d’août dernier, rappelle-t-on. L’ancien ministre Michel Samaha est sous écrou depuis le 11 août. Le premier juge d’instruction militaire s’est abstenu de convoquer Mme Boutheina Chaabane, conseillère de presse du chef de l’État syrien, sur demande du commissaire du gouvernement auprès du Tribunal militaire, Sakr Sakr, qui demande de l’écouter comme témoin.
Impliqué dans l’affaire de l’introduction d’explosifs au Liban par l’ancien ministre Michel Samaha, à des fins terroristes, le général Ali Mamelouk, le tout-puissant directeur du bureau syrien de la sécurité nationale, n’a toujours pas répondu à la convocation du premier juge d’instruction militaire, Riad Abou Ghida. L’officier et son adjoint, le colonel Adnan (nom de...
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