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Réfugiés syriens : le CPL revient à la charge et l’Allemagne octroie 19 millions de dollars

Il semblerait que le Courant patriotique libre (CPL) ne se soit pas suffi de la polémique et des critiques qu’il s’est attirées au sein du 14 Mars et même du 8 Mars, après la requête retentissante du ministre Gebran Bassil qui a appelé à la fermeture des frontières avec la Syrie pour arrêter le flux de réfugiés syriens et à « examiner sérieusement les moyens de les renvoyer chez eux ». Hier, les ministres et députés du CPL sont revenus à la charge sur ce plan. Le député Nabil Nicolas s’est notamment demandé « quelles sont les différences entre le Liban et l’Arabie saoudite et pourquoi les déplacés syriens ne se réfugient pas ailleurs qu’au Liban ».


De son côté, le ministre Gebran Bassil a estimé que « le problème des réfugiés syriens est dangereux au point de dynamiter le projet de loi électorale, les élections et le pays entier ». «Nous avons mis en garde contre ce problème alors que le nombre de réfugiés ne dépassait pas encore les sept mille, a-t-il affirmé. Aujourd’hui, leur nombre dépasse les 170 000 », a martelé le ministre de l’Énergie. Le député Simon Abiramia a déclaré pour sa part que « le dossier des déplacés syriens dépasse les capacités du Liban ». « Le ministre Gebran Bassil avait déjà tiré la sonnette d’alarme », a-t-il souligné. Enfin, le ministre de la Culture Gaby Layoun a estimé que « le Liban a de mauvaises expériences en matière de déplacés ».


Du côté du gouvernement, le ministre de la Défense, Fayez Ghosn, a indiqué hier que « l’Etat libanais fait face aujourd’hui à un dossier critique, celui de l’afflux des déplacés syriens et palestiniens au Liban ». « Les efforts des ministères concernés par ce dossier seront conjugués pour trouver des solutions adéquates à ce problème. Cela aurait pour but de réduire les retombées éventuelles de ce dossier sur la scène libanaise », a-t-il déclaré dans un communiqué. En outre, M. Ghosn a estimé que « les prédictions faisant état de l’augmentation du nombre des déplacés dans les mois à venir aggraveraient la crise au Liban ». « Le Liban endure déjà d’une situation économique délicate. C’est pourquoi, la coopération entre toutes les parties libanaises est requise », a-t-il dit. Et d’ajouter: « Un travail sérieux et diligent de la part des Nations-Unies et de la communauté internationale est également primordial en vue d’aider le Liban à surmonter ce problème ».


Le Premier ministre Najib Mikati a suivi, quant à lui, l’affaire des déplacés syriens, au Grand Sérail. Il s’est entretenu à ce sujet avec l’ambassadrice d’Allemagne au Liban Brigitta Siefker Eberly, en présence de la représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Liban, Ninette Kelley, et de la représentante de l’UNICEF au Liban Anna Maria Laurini. « La réunion a porté sur le dossier critique des réfugiés syriens. Le gouvernement libanais a déjà lancé un appel le 3 décembre 2012, réclamant la somme de 179 millions de dollars pour 2013 », a assuré l’ambassadrice allemande dans un communiqué publié au terme de la réunion. « L’Allemagne a décidé d’octroyer 19 millions de dollars, en vue de venir en aide aux déplacés syriens », a précisé le communiqué. Par ailleurs, la Campagne nationale saoudienne a aussi distribué hier, en collaboration avec la Fondation Hariri, des rations alimentaires et des aides sanitaires à plus de mille familles syriennes à Saida. C’est à Saida aussi que se sont réunies hier les forces du 14 Mars pour discuter du problème des réfugiés syriens, rappelant « la nécessité d’améliorer leurs conditions ».

Il semblerait que le Courant patriotique libre (CPL) ne se soit pas suffi de la polémique et des critiques qu’il s’est attirées au sein du 14 Mars et même du 8 Mars, après la requête retentissante du ministre Gebran Bassil qui a appelé à la fermeture des frontières avec la Syrie pour arrêter le flux de réfugiés syriens et à « examiner sérieusement les moyens de les...

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