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Culture - Édition

Une rentrée d’hiver tout feu tout flamme avec 525 nouveaux romans

Qualité et quantité pour une rentrée littéraire française d’hiver 2013 qui reprend des couleurs avec 525 nouveautés, dont 201 romans étrangers, et le retour de chouchous des lecteurs : David Foenkinos, Yasmina Reza, Marie NDiaye, Don DeLillo, Haruki Murakami ou E. L. James.

Yasmina Reza.

Après une année romanesque plombée par les élections, «les éditeurs ont décidé de redonner de l’oxygène à la fiction avec une hausse de plus de 9% du nombre de nouveaux romans programmés entre le 1er janvier et le 28 février. C’est la rentrée étrangère (+19%) qui se trouve la plus musclée», souligne Livres Hebdo dans un dossier spécial.
La production de romans français augmente de 4%, avec 324 nouveautés. Le dynamisme n’exclut pas la prudence comme en témoigne la chute du nombre de premiers romans (45 contre 55 l’hiver 2012). «Le niveau le plus bas depuis 2002», relève le magazine.
Amours, famille, enfances troublées, faits divers et malaise contemporain: la tonalité générale n’est pas rose, mais quelques-uns font rire, comme Le Petit dernier de Jean-Paul Carminati (Lattès) ou Amazones de Raphaëlle Riol (Rouergue). D’autres surfent sur le succès des biographies romancées, de Wagner à Delacroix, en passant par Andy Warhol ou Françoise Giroud.
L’hiver signe aussi le retour de plusieurs plumes célèbres dont la romancière et dramaturge Yasmina Reza, qui revient sur le devant de la scène avec Heureux les heureux (Flammarion), histoires de personnages qui se croisent et se racontent.
Marie NDiaye, Goncourt 2009 pour Trois femmes puissantes, sort début février Ladivin (Gallimard), un roman ample teinté de fantastique où se retrouvent femmes et histoires familiales.
Fans, réjouissez-vous! David Foenkinos l’assure: Je vais mieux (Gallimard). Il y raconte comment un mal de dos inexpliqué précipite un homme légèrement hypocondriaque dans le chaos. Désarroi existentiel, désastre professionnel: au sommet depuis son best-seller La Délicatesse, l’auteur a affûté son regard sur la société, le monde du travail, la famille et le couple.
Dans Lumières de Pointe Noire (Seuil), le romancier d’origine congolaise Alain Mabanckou, Renaudot 2006, raconte son retour dans son pays natal, 23 ans après son départ pour étudier en France puis enseigner aux États-Unis. Si son humour incisif est intact, il parle aussi avec émotion de son enfance, de sa mère et de son père adoptif disparus.
Jean-Baptiste Harang revisite lui l’odieux crime raciste de trois engagés qui avaient défénestré un jeune Algérien dans le train «Bordeaux-Vintimille» (Grasset). Il avait couvert le procès pour Libération en 1986.
Blandine Le Callet revient avec Dix rêves de pierre (Stock), Andréï Makine avec Une femme aimée (Seuil), Yann Queffélec avec L’ennemie dans la peau (L’Archipel), Marie Nimier avec Je suis un homme (Gallimard), Philippe Forest avec Le chat de Schrödinger (Gallimard) ou Catherine Cusset avec Indigo (Gallimard).
Délaissant la science-fiction de 1Q84, Haruki Murakami, l’auteur japonais préféré des Français, se plonge dans Underground (Belfond) au cœur de l’attentat au gaz sarin du métro de Tokyo perpétré par des adeptes de la secte Aum.
L’Américain Jeffrey Eugenides offre une variation sur le classique trio amoureux dans Le roman du mariage (L’Olivier), 18 ans après Virgin suicides. Son compatriote Don DeLillo, l’auteur de Cosmopolis, signe un recueil de nouvelles, L’Ange Esmeralda (Actes Sud), conjuguant art, interrogations métaphysiques et malaise contemporain.
Les tomes 2 et 3 de Cinquante nuances de Grey (Lattès) et Confusion (Joëlle Losfeld) de Neil Jordan, réalisateur de Entretien avec un vampire et de la série Les Borgias, sont aussi très attendus.
S’annonce également l’an prochain une profusion de nouvelles éditions de Stefan Zweig et Guillaume Apollinaire dont les œuvres tombent dans le domaine public en 2013.
Après une année romanesque plombée par les élections, «les éditeurs ont décidé de redonner de l’oxygène à la fiction avec une hausse de plus de 9% du nombre de nouveaux romans programmés entre le 1er janvier et le 28 février. C’est la rentrée étrangère (+19%) qui se trouve la plus musclée», souligne Livres Hebdo dans un dossier spécial.La production de romans...

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