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Moyen Orient et Monde

L’opposition islamiste marocaine devrait survivre au décès de Yassine

La mouvance islamiste Justice et Bienfaisance, une des forces d’opposition au Maroc, devrait survivre à la mort de son chef Abdessalam Yassine, malgré l’absence de successeur désigné, selon des experts. Contrairement au Parti Justice et Développement (PJD) du chef du gouvernement islamiste Abdelilah Benkirane, grand vainqueur des législatives de fin 2011 dans le contexte du printemps arabe, al-Adl wal ihsane (AWI) ne reconnaît pas au roi son statut de commandeur des croyants et prône l’instauration d’un État islamique au Maroc. Même s’il rejette toute violence, ses positions le condamnent à la marginalisation, et « la mort du cheikh ne devrait pas atténuer la tension avec l’État, car ceux qui vont lui succéder ont vécu toute leur vie auprès de lui », déclare le professeur Mohammad Darif, de l’Université de Casablanca, ajoutant qu’il serait faux de croire que le décès de Yassine signe la fin du mouvement. En outre, l’absence de successeur désigné ne constitue en aucun cas un obstacle infranchissable, avance M. Darif. Mais le politologue Mohammad Tozy estime que la mort du chef historique pourrait aiguiser les ambitions de la jeune garde. Dans ce cas précis, cette « nouvelle génération cherchera sans doute à sortir du statu quo et aspirera à une plus grande participation dans le jeu politique légal », concède Mohammad Darif.
La mouvance islamiste Justice et Bienfaisance, une des forces d’opposition au Maroc, devrait survivre à la mort de son chef Abdessalam Yassine, malgré l’absence de successeur désigné, selon des experts. Contrairement au Parti Justice et Développement (PJD) du chef du gouvernement islamiste Abdelilah Benkirane, grand vainqueur des législatives de fin 2011 dans le contexte du...

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