Les Mayas ont peut-être prévu que la fin du monde aurait lieu le 21 décembre 2012, mais cela ne vaut pas pour Cisternino, une petite localité du sud de l’Italie qui abrite une secte religieuse indienne. « Cisternino deviendra une île », aurait dit, il y a longtemps et en évoquant la fin du monde, le maître spirituel indien Babaji, dont des adeptes se sont installés à la fin des années 70 dans cette zone isolée des Pouilles, dans le sud de l’Italie.
Babaji, de son vrai nom Herakhan Baba, « a manifesté sa présence physique en Inde entre 1970 et 1984 », indique sur son site Internet l’ashram, sorte de temple indien de cette localité construit par les adeptes du maître. « Nous ne savons pas ce qui se passera le 21 décembre, nous sommes prêts à tout. Nous pensons que cela pourrait être une période de grands changements, pas immédiats, mais progressifs, et qui concerneront les consciences et pourraient entraîner une mutation intérieure », estime Carmen Sisto, vice-présidente de la communauté des adeptes de Babaji.
Dans le cadre d’une initiative intitulée « Achèvement du grand cycle et début du nouveau temps », ces adeptes ont décidé d’organiser, justement dans la semaine du 19 au 26 décembre, des « Journées d’information, de partage, de célébration, d’entraînement et de méditation ». Au cours de cette semaine de rencontres et de séminaires, « une méditation spéciale pour le bien de la planète » sera organisée le 21 décembre.
Le maire de Cisternino, Donato Baccaro, est ravi de l’aubaine que représente la prophétie des Mayas sur la fin du monde. « Je suis content que l’on parle de nous dans le monde entier comme d’un lieu sûr. Pour le moment, on réfléchit, nous ne voulons pas être surpris. On a organisé le traditionnel marché de Noël avec ses étals, mais nous ferons certainement quelque chose le 21 décembre aussi », a-t-il ajouté.
Une démarche totalement opposée à celle de son collègue français de Bugarach, un minuscule village de 200 personnes censé lui aussi être « épargné » par la fin du monde, mais dont les accès seront filtrés par une centaine de policiers et de pompiers.
(Source : AFP)
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