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Sport - Basket-ball

NBA : Tony Parker, survolté, voit triplement double

Tony Parker, survolté, a été le grand artisan de la victoire de San Antonio à Houston (134-126 après prolongation) dans la nuit de mardi en NBA, réalisant au passage le premier « triple-double » de sa carrière avec 27 points, 12 rebonds et 12 passes décisives.

Le choc de la conférence Est entre Miami deuxième et Atlanta troisième a tourné à l’avantage du Heat qui, grâce à son duo offensif Wade-James, s’est imposé dans son antre en Floride.Rhona Wise/Reuters

« Tony Parker nous a permis de rester dans le match. Il a été magnifique en défense comme en attaque », a reconnu Gregg Popovich, coach souvent avare de compliments, après ce succès estampillé « TP » qui permet aux Spurs de dominer la conférence Ouest avec 18 victoires pour quatre défaites.
« Je me disais pendant le match : “Si on le perd, personne ne va s’intéresser (au triple-double)”. Maintenant qu’on a la victoire en poche, c’est même encore plus génial, car ce dont on se souvient, ce sont les victoires », a savouré Parker, rebaptisé « Mister Triple-Double » par ses coéquipiers à son retour aux vestiaires.
La victoire contre Houston a été longue à se dessiner et a même failli échapper à San Antonio, mené de trois points (116-113) à trois minutes de la fin. En face, le meneur des Rockets Jeremy Lin est en feu, avec 38 points.
Mais Parker, bien secondé par Gary Neal (29 pts) et Manu Ginobili (22 pts) alors que Tim Duncan a été discret (10 points, 1 sur 10 aux tirs), parvient à arracher la prolongation et assomme finalement Houston.
Avec son impressionnante feuille de match, Parker qui disputait son 978e match NBA a réalisé le 13e « triple-double » (au moins 10 unités en points, rebonds, passes ou interceptions) de l’histoire des Spurs, le premier depuis novembre 2010.
Les deux autres « Frenchies » des Spurs ont participé au festival Parker, Boris Diaw compilant 8 points, 2 rebonds et 3 passes décisives en 24 minutes de jeu tandis que Nando de Colo a apporté cinq points en un peu moins 10 minutes d’utilisation.
Absent contre les Clippers dimanche en raison d’un problème à un genou gauche, Mickaël Piétrus a fait son retour sous le maillot de Toronto mardi, mais n’a pas pu empêcher les Raptors de sombrer à Portland où Nicolas Batum, touché au dos la semaine dernière, a été ménagé (92-74).
Piétrus n’a pas vraiment brillé avec neuf points et trois rebonds en 37 minutes passées sur le parquet.
De son côté, Rodrigue Beaubois a participé à la victoire de Dallas devant Sacramento (119-96) avec cinq points et surtout deux interceptions en neuf minutes de jeu pour l’arrière des Mavericks.
Dans le choc de la conférence Est entre Miami et Atlanta (101-92), le pivot remplaçant des Hawks Johan Petro a joué deux minutes, le temps d’inscrire deux points et de prendre un rebond, conformément à ses statistiques de la saison.

Les resultats
Dallas-Sacramento 119-96
Miami-Atlanta 101-92
Portland-Toronto 92-74
Houston-San Antonio 126-134 a.p.
Philadelphie-Detroit 104-97
Charlotte-Golden State 96-104.

 

Les nuits sont bleues en NBA

 

À l’image de Tony Parker, auteur du premier triple-double de sa carrière hier, les Français flambent depuis le début de la saison en NBA où ils sont à la fois nombreux et bons.
Avec douze représentants, la France constitue cette année encore le fournisseur le plus prolifique en joueurs internationaux de la NBA, devant le Canada, l’Espagne et le Brésil, perpétuant ainsi une tradition qui a pris corps depuis 1997 et les débuts du pionnier Tariq Abdul-Wahad.
Parmi eux, certains ne font pas d’étincelles comme Johan Petro, relégué au bout du banc à Atlanta, Ronny Turiaf, peu utilisé aux Clippers, ou Rodrigue Beaubois, la principale déception (3,8 points en 14 minutes avec Dallas).
Mais les autres jouent tous un rôle et rares sont les nuits sans les Français qui flambent. Trois sortent du lot. Tony Parker bien sûr (18,9 points, 7,4 points de moyenne) qui a écrit lundi avec San Antonio un nouveau chapitre de sa légende en produisant 27 points, 12 rebonds et 12 passes contre Houston.
« On pensait qu’il était déjà au sommet de son art, on s’aperçoit qu’il a encore de la ressource. Il ne s’arrête jamais », note le directeur général de la Fédération française, Jean-Pierre de Vincenzi, qui revient d’une tournée d’inspection générale aux États-Unis.
Il a également pu constater « la montée en puissance assez extraordinaire » de Joakim Noah, auteur d’un match énorme (30 points, 23 rebonds) vendredi. Septième rebondeur et contreur de la NBA, le pivot de Chicago joue le meilleur basket de sa carrière avec 13,7 points, 10,8 rebonds et 2,3 contres de moyenne.
Attendu au tournant, Nicolas Batum (16,4 points, 5,8 rebonds, 3,1 passes) est, lui, en train d’assumer le premier gros contrat de sa carrière. Freiné par des soucis physiques actuellement, l’ailier de Portland a marqué 35 points face à San Antonio et Houston à six jours d’intervalle à la mi-novembre.
Les voir tous les trois ensemble au All-Star Game n’a rien d’utopique même si de Vincenzi estime que ce sera « compliqué » : « Au-delà du basket il faut avoir une aura médiatique. Tony a mis longtemps à entrer là-dedans. Noah qui joue dans une grande ville peut y arriver. Pour Batum, cela risque d’être prématuré. »
Derrière ces trois locomotives, « la deuxième garde joue et existe dans ce milieu », selon de Vincenzi. Malgré une concurrence riche sur son poste, Nando de Colo (3,6 points) exploite de mieux en mieux les minutes offertes à San Antonio où Boris Diaw (5,5 points, 3,5 rebonds, 2,6 passes) est une valeur sûre.
Kevin Séraphin, doublure de Noah à l’Euro 2011 au poste de pivot, fait de très bons matches avec Washington (12,4 points, 5,8 rebonds), alors que Ian Mahinmi et même Mike Pietrus montrent régulièrement leur savoir-faire.
Enfin le petit dernier, Evan Fournier, 20 ans, prend son mal en patience à Denver (3,4 points) mais son entraîneur George Karl est dithyrambique à son sujet, assurant n’avoir jamais vu autant d’expertise à cet âge.
Pour l’équipe de France, tout ça est du pain béni dans l’optique de l’Euro en septembre 2013, même si de Vincenzi reste prudent : « On a vu en 2011 (médaille d’argent à l’Euro) qu’ils peuvent quand ils veulent. On n’a jamais eu de doute sur notre potentiel. Après ça dépend des disponibilités. »
Noah, qui a beaucoup manqué aux JO, « est quelqu’un qui vit au jour le jour », rappelle JPDV qui a dîné avec lui à Chicago. « Pour lui, l’équipe de France est encore loin. Pour l’instant, il est à fond dans sa saison NBA. » Et ça se voit.

« Tony Parker nous a permis de rester dans le match. Il a été magnifique en défense comme en attaque », a reconnu Gregg Popovich, coach souvent avare de compliments, après ce succès estampillé « TP » qui permet aux Spurs de dominer la conférence Ouest avec 18 victoires pour quatre défaites.« Je me disais pendant le match : “Si on le perd, personne ne va...

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