Zapping

Les soucis de A123 retombent sur la Fisker Karma
Fisker doit suspendre la production de sa sportive hybride Karma faute de batteries car son fournisseur A123 a fait faillite.
Les soucis s’accumulent pour Fisker autour de la Karma. Suite au passage de l’ouragan Sandy il y a quelques semaines sur la côte Est américaine, ce sont plus de 300 exemplaires de la luxueuse sportive hybride qui ont été perdus, certains noyés sous les flots et d’autres ravagés par un incendie. Aujourd’hui, alors qu’elle aurait dû repartir de plus belle pour compenser ces pertes, la production est carrément à l’arrêt. Comme l’explique Reuters, Fisker subit les conséquences de la faillite, prononcée en octobre, de l’équipementier A123 qui lui fournissait les batteries de la Karma. A123 a stoppé son activité, et les quelques batteries restantes dans le stock de Fisker sont conservées pour le service après-vente. Aucun fournisseur remplaçant n’a pour le moment été trouvé et la solution la plus « simple » pour recouvrer une activité autour de la Karma serait qu’un repreneur se manifeste rapidement pour A123. Le chinois Wanxiang Group et l’américain Johnson Controls seraient sur les rangs, tout comme Nec et Siemens, mais la vente ne pourra se faire sans l’aval de l’administration américaine, qui a prêté de l’argent à A123 comme elle en a prêté à Fisker pour son développement. Il vaudrait tout de même mieux que cette solution fonctionne car selon le PDG de Fisker en personne, l’adaptation d’un pack de batteries en provenance d’un autre fournisseur à la Karma prendrait près d’un an.

Le Salon automobile d’Amsterdam 2013 annulé faute de participants
Contrairement à ce que peut laisser entrevoir la curieuse affiche pour l’année 2013, le Salon d’Amsterdam n’est pas à la fête. Les organisateurs ont décidé d’annuler purement et simplement l’édition à venir, qui devait se tenir du 3 au 14 avril 2013, par manque de... constructeurs. Seule la journée réservée aux gestionnaires de flotte « fleet expo » sera maintenue le 2 avril.
Joost’t Hooft, l’organisateur de l’exposition, a déclaré que les marques automobiles sont réticentes à s’impliquer dans la réalisation de cet événement annuel du fait du contexte économique. Pour info, les coûts de participation à un Salon varient pour les constructeurs de 100 000 à un million d’euros.
En 2009, une année noire également pour l’automobile, les organisateurs avaient réussi à maintenir la manifestation en réduisant les coûts de 70 %, grâce notamment à la baisse drastique de la surface des stands. Toujours d’après M. Hooft, les réactions du public avaient alors été mitigées, la conclusion étant que si les visiteurs étaient prêts à accepter un « sacrifice » exceptionnel en période de crise, cela n’allait pas plus loin que le temps d’une seule édition.
« Nous allons essayer de trouver un moyen de redéfinir le concept du Salon afin de trouver une solution intéressante pour toutes les parties », déclare M. Hooft. Cette solution pourrait passer notamment par l’organisation d’une exposition par type de voiture et non par marque.
L’édition 2012 du Salon Autorai – nommé ainsi à cause du lieu où il se tient – avait accueilli 270 000 visiteurs.