Selon l’Institut national de la statistique (INE), qui utilise une méthode de calcul différente, le taux de chômage a franchi au troisième trimestre la barre historique des 25 %, avec 25,02 %, le niveau le plus élevé, après la Grèce, dans l’ensemble du monde industrialisé. Le gouvernement continue pourtant de tabler sur un taux, fin 2012, de 24,6 %, puis sur une légère baisse en 2013, à 23,3 %.
Les chiffres du mois de novembre sont partiellement gonflés par un effet ponctuel, souligne toutefois le ministère dans un communiqué : 37 983 personnes supplémentaires sont apparues dans les statistiques le mois dernier, du fait de la suppression d’une convention concernant les aides-soignants non professionnels auprès des personnes dépendantes. Sans cette mesure, le nombre de chômeurs aurait augmenté de 0,75 % par rapport au mois précédent. Les femmes sont plus touchées par l’augmentation du chômage, avec une progression de 2,08 % par rapport à octobre, contre une hausse de 0,98 % chez les hommes. Par ailleurs, il diminue légèrement chez les jeunes de moins de 25 ans (-0,21 %), une catégorie où le taux de chômage atteint les 52 %, selon l’INE.
Les services continuent à être le secteur où le nombre de chômeurs augmente le plus (63 166 demandeurs d’emploi supplémentaires), devant l’agriculture (+5 777) et l’industrie (+4 670), ne baissant que dans la construction (-2 271).
L’Espagne, frappée par l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, a renoué avec la récession fin 2011, moins de deux ans après en être sortie. Engagée dans une course à la réduction du déficit public, pour le ramener de 9,4 % du PIB en 2011 à 2,8 % en 2014, elle a lancé un vaste programme de rigueur pour récupérer d’ici à cette date 150 milliards d’euros, multipliant les coupes budgétaires et les hausses d’impôts.
Mais selon les analystes, cette cure d’austérité repousse un peu plus la reprise économique du pays, et le gouvernement conservateur s’est lui-même résigné à une nouvelle année de récession en 2013. Dans un pays où un actif sur quatre est au chômage, un tel régime de rigueur provoque un fort mouvement de grogne sociale et une compression des dépenses des foyers espagnols.
Les ventes de détail sont ainsi en recul depuis 28 mois consécutifs, signe de la morosité des ménages, auxquels un nouveau coup dur a été porté en septembre, avec la hausse de la TVA, de 18 % à 21 % pour le taux plein.
(Source : AFP)
commentaires (1)
cas d'école de la façon dont les voyous financiers essayent de mettre un pays à genoux...étape numéro un,on puvre les robinets du crédit en faisant prendre aux gens des vessies pour des lanternes...demain on rase gratis,tous propriétaires,amusez vous,faites la movida...mais les contrats vont aux entreprises érangères pour ce qui est des infrastructures...étape numéro deux...on déétruit l'infrastructure industrielle du pays en délocalisant au nom de l'OMC (organisation maffieuse cancérigène)... à ce stade le peuple n' a toujours rien comprispuisqu'on lui "garantit" le minimum,la propriété et la movida...étape numéro trois...couic ,on ferme le robinet...les voyous fonanciers s'en foutent puisqu'ils être refinanacés par de nouveaux emprunts de l'état...étape numéro quatre...on se réveille et c'est doulereux...plus de maison,plus de boulot....et plus de movida...
GEDEON Christian
05 h 50, le 05 décembre 2012