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Économie - Coopération

Paris appelle Moscou à investir plus en France

La France souhaite un accroissement des investissements russes sur son territoire, a déclaré hier la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq au Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui avait regretté la veille leur niveau insuffisant.
« Une relation commerciale n’est jamais à sens unique », a déclaré Mme Bricq lors d’une rencontre avec M. Medvedev et plusieurs patrons français et russes au siège de l’organisation patronale Medef à Paris. « Le renforcement des investissements russes est une étape naturelle d’une relation de partenariat équilibrée entre nos deux pays et je l’appelle de mes vœux », a-t-elle ajouté. « Nos entreprises créent de l’emploi en Russie, c’est bien : je souhaite que les entreprises russes puissent créer autant d’emplois en France », a déclaré la ministre.
« Les investissements français dans notre pays sont beaucoup plus élevés que les investissements russes en France », venait de dire une nouvelle fois M. Medvedev.
« Il est temps de trouver de nouvelles formes de partenariat par des échanges d’actifs, par des projets de coproduction, en particulier dans les hautes technologies et au travers de la coopération dans des pays tiers », avait-il ajouté.
« La Russie s’intéresse aujourd’hui avant tout aux secteurs de haute technologie car c’est dans ce domaine que se développent le plus intensément les relations franco-russes », a déclaré à l’AFP en marge de la rencontre le ministre russe du Développement économique Andreï Belooussov. « Il s’agit plus précisément de l’espace, de l’énergie atomique, de l’automobile, de l’industrie pharmaceutique », a-t-il ajouté.
En 2010, le stock d’investissements directs français en Russie a été de 6,6 milliards d’euros, plaçant la France au 9e rang. Côté russe, ce chiffre avoisinait 0,15 milliard d’euros.
Sur un autre plan, Dmitri Medvedev a indiqué que la Russie n’a « aucune intention » de changer la proportion de ses réserves libellées en euros, tout en soulignant que le « monde entier » dépendait de la « stabilité » dans la zone euro.
Rappelant que 40 % environ des réserves en or et en devises de la Fédération de Russie étaient libellées en euros, le Premier ministre russe a assuré que son pays n’avait « aucune intention de redistribuer » ce pourcentage « parce que malgré les problèmes que rencontre la zone euro, nous sommes persuadés que cela va s’améliorer à l’avenir ».
Le Premier ministre russe s’est félicité que le monde ait eu « une monnaie si puissante, l’euro », au moment où il traversait une nouvelle crise. « Il ne faut surtout pas la perdre », a ajouté M. Medvedev, qui s’exprimait à l’issue de ses entretiens avec le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault.

(Source : AFP)
La France souhaite un accroissement des investissements russes sur son territoire, a déclaré hier la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq au Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui avait regretté la veille leur niveau insuffisant.« Une relation commerciale n’est jamais à sens unique », a déclaré Mme Bricq lors d’une rencontre avec M. Medvedev et plusieurs...

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