Trois ans que l’on attend cette nouvelle mouture du Trailblazer. Si la dernière crise financière mondiale avait condamné l’ancienne génération à la retraite en 2009, General Motors a jugé bon de remettre un modèle inédit sur le marché international (hormis européen).
Le Trailblazer deuxième du nom permettra au géant américain d’entrer sur un segment duquel il était absent : le SUV de moyenne taille sur les marchés émergents. Un secteur aujourd’hui bien occupé par le Mitsubishi Pajero, le Toyota Prado, le Nissan Pathfinder ou encore le Toyota Fortuner.
C’est pour cela d’ailleurs que le Salon de Dubaï en fin d’année dernière avait eu la primeur mondiale d’accueillir la préfiguration de l’actuel Trailblazer.
« Sans aucun doute, le nouveau Trailblazer sera le membre le plus fort et imposant de la famille Chevrolet. Il sera le véhicule idéal pour aller batailler sur le marché du véhicule de loisirs, très disputé au Moyen-Orient », a déclaré lors de notre essai John Stadwick, en charge des opérations de GM dans cette région du globe.
Question look, le nouveau SUV à transmission intégrale ne recèle pratiquement aucune surprise par rapport à la version « concept-car » de Dubaï, soignant son style avec une plastique réussie et s’inscrivant dans la mouvance actuelle.
Le look général n’est également pas sans rappeler l’esthétique flatteur du dernier pick-up Colorado de la marque (les deux véhicules sont d’ailleurs assemblés en Thaïlande, à Bangkok). À l’intérieur, l’habitacle offre une modularité de bon aloi avec trois rangées de sièges accueillant jusqu’à sept personnes, des banquettes fractionnables et rabattables en plancher plat. L’habitacle reçoit de nombreux espaces de rangement tandis que le dessin de la planche de bord reste fidèle aux préceptes de la marque avec la double casquette de compteurs et les aérateurs centraux façon oreilles d’éléphant.
Châssis séparé
Entraîné par un vaillant 3.6 litres développant 236 ch, ce gros bébé qui dépasse allègrement les 4,80 m (4,88 m plus exactement) permet d’emporter ses passagers dans un confort digne de celui d’un monospace, et ce malgré son châssis robuste séparé.
Eh oui, Chevrolet est resté fidèle au châssis séparé, contrairement au Pathfinder par exemple (un pur crossover). Mais ce qui passe volontiers pour anachronique aux yeux des acheteurs de véhicules de loisir à vocation routière et familiale constitue encore et toujours un atout pour les amateurs de franchissement.
Avec une attention toute particulière au confort et à la tenue de route, les ingénieurs GM ont réalisé une prouesse en créant un compromis idéal entre confort et capacités en hors piste. Merci à la suspension arrière indépendante à cinq points ainsi qu’aux trains roulants constitués d’un train multibras à l’arrière et d’un train avant McPherson, équipés tous deux de ressorts hélicoïdaux. Et le pari est fort réussi puisque sur le terrain, lors de notre essai à Ras el-Khaima aux Émirats arabes Uunis, le Trailblazer s’est montré tout aussi à l’aise sur les dunes de sable et en mode offroad que sur route. Ainsi fourni, le Trailblazer se présente comme un joli et véritable tout-terrain à vocation familiale, prêt à aller tailler des croupières aux références du genre.
Fiche technique
Moteur
Cylindrée : 3.6 litres
Type : 4 cylindres en ligne
Puissance maxi : 236 ch à 6 500 tr/min
Couple maxi : 329 Nm à 2 800 /min
Transmission : automatique à 6 rapports.
Dimensions
Longueur : 4 878 mm
Largeur : 1 902 mm
Hauteur : 1 848 mm
Empattement : 2 845 mm
Hauteur de caisse : 255 mm.
Prix affiché (modèle 2013) :
LT : 45 000 dollars américains (TVA non comprise)
LTZ : 49 900 dollars américains (TVA non comprise).
Conclusion
La crise de 2008 avait enterré un peu prématurément le Trailblazer, un véritable best-seller au Liban. Heureusement pour nous, il revient de plus belle et avec des arguments de choix : confort, élégance et polyvalence.
Le Trailblazer deuxième du nom permettra au géant américain d’entrer sur un segment duquel il était absent : le SUV de moyenne taille sur les marchés émergents. Un secteur aujourd’hui bien occupé par le Mitsubishi Pajero, le Toyota Prado, le Nissan Pathfinder ou encore le Toyota Fortuner.
C’est pour cela d’ailleurs que le Salon de Dubaï en fin d’année dernière avait eu la primeur mondiale d’accueillir la préfiguration de l’actuel Trailblazer.
« Sans aucun doute, le nouveau Trailblazer sera le membre le plus fort et imposant de la famille Chevrolet. Il sera le véhicule idéal pour aller batailler sur le marché du véhicule de loisirs, très disputé au Moyen-Orient », a déclaré lors de notre essai John Stadwick, en charge des opérations de GM dans cette région du globe.
Question look, le nouveau SUV à transmission intégrale ne recèle pratiquement aucune surprise par rapport à la version « concept-car » de Dubaï, soignant son style avec une plastique réussie et s’inscrivant dans la mouvance actuelle.
Le look général n’est également pas sans rappeler l’esthétique flatteur du dernier pick-up Colorado de la marque (les deux véhicules sont d’ailleurs assemblés en Thaïlande, à Bangkok). À l’intérieur, l’habitacle offre une modularité de bon aloi avec trois rangées de sièges accueillant jusqu’à sept personnes, des banquettes fractionnables et rabattables en plancher plat. L’habitacle reçoit de nombreux espaces de rangement tandis que le dessin de la planche de bord reste fidèle aux préceptes de la marque avec la double casquette de compteurs et les aérateurs centraux façon oreilles d’éléphant.
Châssis séparé
Entraîné par un vaillant 3.6 litres développant 236 ch, ce gros bébé qui dépasse allègrement les 4,80 m (4,88 m plus exactement) permet d’emporter ses passagers dans un confort digne de celui d’un monospace, et ce malgré son châssis robuste séparé.
Eh oui, Chevrolet est resté fidèle au châssis séparé, contrairement au Pathfinder par exemple (un pur crossover). Mais ce qui passe volontiers pour anachronique aux yeux des acheteurs de véhicules de loisir à vocation routière et familiale constitue encore et toujours un atout pour les amateurs de franchissement.
Avec une attention toute particulière au confort et à la tenue de route, les ingénieurs GM ont réalisé une prouesse en créant un compromis idéal entre confort et capacités en hors piste. Merci à la suspension arrière indépendante à cinq points ainsi qu’aux trains roulants constitués d’un train multibras à l’arrière et d’un train avant McPherson, équipés tous deux de ressorts hélicoïdaux. Et le pari est fort réussi puisque sur le terrain, lors de notre essai à Ras el-Khaima aux Émirats arabes Uunis, le Trailblazer s’est montré tout aussi à l’aise sur les dunes de sable et en mode offroad que sur route. Ainsi fourni, le Trailblazer se présente comme un joli et véritable tout-terrain à vocation familiale, prêt à aller tailler des croupières aux références du genre.
Fiche technique
Moteur
Cylindrée : 3.6 litres
Type : 4 cylindres en ligne
Puissance maxi : 236 ch à 6 500 tr/min
Couple maxi : 329 Nm à 2 800 /min
Transmission : automatique à 6 rapports.
Dimensions
Longueur : 4 878 mm
Largeur : 1 902 mm
Hauteur : 1 848 mm
Empattement : 2 845 mm
Hauteur de caisse : 255 mm.
Prix affiché (modèle 2013) :
LT : 45 000 dollars américains (TVA non comprise)
LTZ : 49 900 dollars américains (TVA non comprise).
Conclusion
La crise de 2008 avait enterré un peu prématurément le Trailblazer, un véritable best-seller au Liban. Heureusement pour nous, il revient de plus belle et avec des arguments de choix : confort, élégance et polyvalence.
Trois ans que l’on attend cette nouvelle mouture du Trailblazer. Si la dernière crise financière mondiale avait condamné l’ancienne génération à la retraite en 2009, General Motors a jugé bon de remettre un modèle inédit sur le marché international (hormis européen).Le Trailblazer deuxième du nom permettra au géant américain d’entrer sur un segment duquel il était...
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