M Sabounjian a salué l’initiative de la société Hospitality Services, principal organisateur de l’événement. « Faire rayonner notre gastronomie dans les foyers, dans notre pays, à l’étranger, c’est mon ambition pour ce patrimoine, auquel chaque Libanais est si particulièrement attaché », a-t-il déclaré. Témoignant de sa volonté de promouvoir la gastronomie libanaise, le ministre de l’Industrie a signé la charte « Beyrouth capitale du goût ». Cette charte, à laquelle de nombreux professionnels ont déjà adhéré à la première édition, vise à valoriser la cuisine libanaise dans le monde.
Selon la directrice générale de l’entreprise Hospitality Services, Joumana Damous Salamé, « l’objectif de ce rendez-vous est de permettre aux amateurs de rencontrer les chefs, d’avoir l’occasion de cuisiner avec eux et d’apprendre leurs astuces (...) », explique-t-elle.
Vingt-cinq chefs libanais et internationaux présenteront, tour à tour, leurs spécialités au public. Professionnels de l’art culinaire et de l’étiquette ou encore experts en boissons dévoileront leurs astuces au cours d’ateliers de cuisine ouverts à tous. Pour le plaisir des plus gourmands, 65 exposants attendent amoureux de cuisine, fins gourmets et cuisiniers en herbe. En plus des produits libanais, de nombreux gourmands sont venus déguster les très appétissants cupcakes et autres cheese-cakes allégés en matières grasses à base de lait concentré. Le salon est l’occasion pour les professionnels de venir présenter aux amateurs les innovations culinaires.
Le succès remporté par la toute première édition, l’année dernière, témoigne de l’importance qu’occupe la cuisine dans le patrimoine culturel libanais. Trois mille visiteurs sont attendus cette année. Ce salon, dédié à tous les passionnés de cuisine, s’inscrit dans la lignée du célèbre salon professionnel de l’hôtellerie et de la restauration Horeca. Il était important d’avoir un événement ouvert au grand public, dans un pays où la gastronomie occupe une place centrale, nous confie Mme Salamé, organisatrice de l’événement.
De nombreuses personnes encouragent vivement cette initiative. Selon Claude Chahine Shehadi et Maria Rosario Lazzatiand, auteurs du livre culinaire La lentille, « cette journée est formidable, les activités proposées sont conséquentes, on apprend beaucoup de choses ». Enthousiastes, les deux auteurs expliquent que le ministre de l’Industrie, très friand de lentilles, était leur premier client de la matinée.
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
Pourquoi la Palestine mobilise une partie de la jeunesse occidentale
« Lollars », « éligibles », « illégitimes »... les vrais enjeux de la classification des dépôts