« L’Arabie saoudite est extrêmement inquiète des agissements iraniens » pour se doter de l’arme nucléaire, a souligné l’Élysée, tandis que M. Hollande a déclaré cette semaine être prêt à voter de « nouvelles sanctions » contre Téhéran.
Quant à la Syrie, la France et l’Arabie ont « des analyses assez proches » et le chef de l’État « sera attentif à l’analyse du roi », a-t-on précisé à l’Élysée.
Sur le plan bilatéral, les discussions porteront évidemment sur l’énergie. « L’Arabie saoudite a toujours fait preuve de responsabilité » sur le prix du pétrole, rappelle-t-on, faisant valoir également son intérêt « pour l’énergie nucléaire ». « On souhaite que les entreprises françaises soient présentes », affirme-t-on, alors que l’Arabie a un grand projet de construction de centrales nucléaires.
Mais il y aura aussi, en toile de fond, la signature en vue d’un contrat d’un milliard d’euros entre le groupe français de construction navale DCNS et Riyad pour la modernisation de la flotte saoudienne.
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