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À La Une - Russie

Les rumeurs sur la (mauvaise) santé de Poutine vont bon train...

"Je ne crois pas que ça soit mortel, mais s'il ne guérit pas bientôt, il devra peut-être démissionner".

Vladimir Poutine est victime d'une aggravation d'une ancienne blessure à la colonne vertébrale, selon les médias russes. SERGEY PONOMAREV

Les rumeurs vont bon train en Russie sur la santé de Vladimir Poutine, qui a reporté toutes ses visites à l'étranger ces dernières semaines et ne quitte guère sa résidence près de Moscou, apparemment en raison d'une aggravation d'une ancienne blessure à la colonne vertébrale.


Le président russe, qui entretient depuis des années une image d'homme fort et sportif, souffre d'une "ancienne blessure" à la colonne vertébrale "qui s'est aggravée après un vol en deltaplane" en Sibérie début septembre, a affirmé jeudi le quotidien russe Vedomosti citant des sources proches du Kremlin.
"Le président suit actuellement un traitement prophylactique et les médecins lui recommandent de renoncer à tous les vols qui sont mauvais pour sa colonne vertébrale", a déclaré l'une de ces sources, citée par le journal.


"Poutine peut bouger ses yeux et avaler, c'est-à-dire, il continue de travailler de manière active", ironise ainsi le blogueur @sd0107 sur Twitter.


M. Poutine, qui faisait d'habitude de deux à quatre déplacements par mois en Russie et plusieurs visites à l'étranger, a annulé en octobre un voyage en Sibérie où il devait inaugurer un important gisement de gaz, Bovanenkovskoïe, dans la péninsule de Iamal, selon un responsable d'une société d'hydrocarbures cité par Vedomosti.


Depuis début octobre, M. Poutine a fait également une "pause dans ses visites à l'étranger", souligne le journal.
Un sommet régional de la CEI (ex-URSS moins les pays baltes et la Géorgie) prévu initialement les 1-2 novembre au Turkménistan a été reporté au 5 décembre, officiellement en raison d'un programme chargé des présidents des pays participants, parmi lesquels M. Poutine.
Les visites du président russe en Bulgarie, Inde et Turquie, qui étaient prévues en novembre, ont également été reportées à décembre, selon les médias locaux.


Dmitri Peskov, le porte-parole de M. Poutine, a confirmé que le président souffrait d'une légère blessure sportive, après que l'homme fort de Russie eut été vu boitant lors d'un sommet des pays d'Asie-Pacifique à Vladivostok (Extrême-Orient russe) en septembre.
M. Peskov dément cependant que cette blessure puisse affecter le travail du président. "De telles affirmations n'ont aucun fondement (...). Chaque sportif a beaucoup de blessures, mais ce n'est pas une raison pour qu'il limite ses activités", a déclaré jeudi M. Peskov à l'agence Interfax.


 
"L'Etat dépend de son état de santé"
Ceinture noire de judo, Vladimir Poutine s'est régulièrement affiché ces dernières années aux commandes d'appareils aussi divers qu'un avion bombardier d'eau ou une Formule 1. Mais depuis début octobre, il ne quitte guère sa résidence à Novo-Ogarevo, près de Moscou.


Son dernier déplacement en Russie remonte au 4 octobre, quand il s'est rendu dans la région d'Oulianovsk (sud). Sa dernière visite à l'étranger a été effectuée le 5 octobre au Tadjikistan, selon le bulletin concernant les activités quotidiennes du président publié sur le site du Kremlin (www.kremlin.ru).
Depuis le 12 octobre, M. Poutine n'est même pas venu au Kremlin, pourtant sa résidence officielle, selon ce bulletin.


Dmitri Peskov assure que M. Poutine préfère rester en dehors de Moscou pour ne pas provoquer d'embouteillages dans la capitale, inévitables en raison des mesures de sécurité mises en place chaque fois au détriment des Moscovites qui sont obligés d'attendre le passage de son cortège.


Cette explication est toutefois loin de convaincre les Russes.
"Je ne crois pas que ça soit mortel, mais s'il ne guérit pas bientôt, il devra peut-être démissionner", estime ainsi le blogueur stranik_s sur livejournal.


"Le président est responsable de la prise de décisions qui influencent la société, et l'efficacité du fonctionnement de l'Etat dépend de son état de santé", a souligné pour sa part l'analyste Alexeï Makarkine, du Centre des technologies politiques, lors d'une intervention jeudi à la radio Echo de Moscou.

Les rumeurs vont bon train en Russie sur la santé de Vladimir Poutine, qui a reporté toutes ses visites à l'étranger ces dernières semaines et ne quitte guère sa résidence près de Moscou, apparemment en raison d'une aggravation d'une ancienne blessure à la colonne vertébrale.
Le président russe, qui entretient depuis des années une image d'homme fort et sportif, souffre...

commentaires (4)

Les Grands Russes vont finir par l'exiler dans un Kjbi au fin fond de l'Extrême-Sibérie, mine de Rien, à ce KGBiste "poutinien lilliputien"!

Antoine-Serge KARAMAOUN

07 h 15, le 02 novembre 2012

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Commentaires (4)

  • Les Grands Russes vont finir par l'exiler dans un Kjbi au fin fond de l'Extrême-Sibérie, mine de Rien, à ce KGBiste "poutinien lilliputien"!

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    07 h 15, le 02 novembre 2012

  • Mes "s" ont la fâcheuse tendance à s'évaporer ... ... sous les ponts ...

    Paul-René Safa

    04 h 04, le 02 novembre 2012

  • Il ne quittera la présidence que les pieds devant. D'ici là, il continuera de s’abreuver du sang qui coulera encore longtemps sous les pont syriens ...

    Paul-René Safa

    04 h 01, le 02 novembre 2012

  • Un dictateur en moins. Pauvre Bachar, sans Poutine il est foutu.

    Saleh Issal

    14 h 49, le 01 novembre 2012

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