Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a fait assumer au 8 Mars la responsabilité, « directe ou indirecte », des assassinats politiques qui se produisent dans le pays, soulignant que les représentants du 8 Mars au sein du gouvernement ont fait obstruction à la livraison des données sur le mouvement des appels téléphoniques du réseau cellulaire afin de « faciliter la tâche de ceux qui exécutent les assassinats et les actions criminelles ».
S’adressant par vidéoconférence aux personnes présentes au dîner annuel organisé par les Forces libanaises à Melbourne, en Australie, M. Geagea a notamment déclaré : « De quelle unité nationale nous parlent-ils lorsque des gens se font tuer et que d’autres tuent ? Comment peut-on parler d’union nationale dans de telles conditions ? Près de 70 pour cent des Libanais sont hostiles au régime syrien du fait de ses agissements au Liban et en Syrie actuellement, et en raison de tout le tort que ce régime a fait à des dizaines de milliers de familles libanaises, sans compter les milliers de martyrs tombés sous les balles du régime syrien. Et malgré cela, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah déclare clairement et en toute franchise qu’il soutient le régime syrien. Où se trouve donc l’union nationale dans de telles conditions ? L’union nationale doit-elle se faire à sens unique ? »
Et M. Geagea d’ajouter : « D’aucuns pourraient nous reprocher de boycotter les réunions du dialogue et les séances des commissions parlementaires. Mais de quelle vie politique et de quel État parle-t-on à l’ombre des assassinats politiques ? Après l’assassinat du général Wissam el-Hassan, quel responsable au sein de l’État aura-t-il le courage d’adopter une position saine? Si un officier ou un responsable d’un service de sécurité a sous la main une affaire qui concerne la Syrie ou le 8 Mars, aura-t-il le courage de mener l’enquête jusqu’au bout ? Quel juge aura-t-il le courage de rendre un jugement ? Nous avons devant nous l’exemple de l’affaire Michel Samaha qui est entre les mains d’un juge qui est l’un des meilleurs juges du pays, mais jusqu’à présent, il n’ose pas lancer un mandat d’amener à l’encontre d’un responsable en Syrie. De quelle vie politique nous parle-t-on, donc ? »
M. Geagea a d’autre part souligné que la démission du gouvernement ne mettra pas fin, certes, aux assassinats, mais elle constituera le premier pas d’un processus devant aboutir à l’arrêt des assassinats politiques. Et le leader des FL de conclure : « Ils auront beau faire, nous continuerons à faire preuve de persévérance, mais avec une différence notable. Nous leur dirons haut et fort qu’ils sont criminels et qu’ils exécutent des assassinats. Nous ne pouvons plus nous taire. Le 8 Mars est responsable, directement ou indirectement, des assassinats. Nous avons constamment joué le jeu de la vie politique et du recours aux institutions, et, eux, ils ont tout fait pour entraver la vie politique et l’action des institutions. »
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Les propositions sont pretes, les projets aussi. Il nous faut l'appui du peuple aux prochaines elections et nous verrons ce que nous verrons. Il est trsite de voir combien les gens ont la memoire courte parfois et oublient tres vite tout le boulot qui avait ete fait durant la periode du gouvernement Sanioura. Il avait des ministres impec comme feu Pierre Gemayel, Risk, le ministre de la sante d'Amal, etc... Rendez nous le pouvoir et verra qui vivra! Mais il faut arreter de dire n'importe quoi pour ne pas reconnaitre que l'on a eu tord dans notre jugement. Non ils ne sont pas tous pareils, non ils ne sont pas identiquements incompetants, non ils ne sont pas tous des marionettes entre les mais des etrangers. Le 14 Mars est la solution et il n'y en a pas d'autre!
Pierre Hadjigeorgiou
08 h 06, le 30 octobre 2012