La façade de l’église Sainte-Rita à Kaduna, au Nigeria, éventrée par l’explosion. Photo Reuters
Un attentat à la voiture piégée visant une église catholique hier à Kaduna et des actes de représailles de chrétiens en colère ayant brûlé vif un homme ont fait au moins 10 morts et 145 blessés dans cette métropole du nord du Nigeria, cible d’attaques meurtrières menées par le groupe islamiste Boko Haram.
L’attentat à lui seul, qui n’a pas été revendiqué, a fait au moins huit morts, dont le kamikaze, selon une source officielle. Mais trois autres personnes ont trouvé la mort dans des actes de représailles. Après l’explosion, de jeunes chrétiens armés de machettes et de bâtons sont descendus dans les rues de Kaduna, s’en prenant à des personnes qu’ils pensaient être musulmanes, leur colère explosant de nouveau en raison des attaques répétées visant des églises au cours des derniers mois. Des groupes de chrétiens ont d’abord frappé un chauffeur-taxi sur une mobylette, avant de s’emparer de son engin, de le jeter sur lui puis de l’inonder d’essence et de le brûler vif. Un responsable des services de secours a confirmé la mort du chauffeur, déclarant que les secouristes n’avaient pu le sauver car les agresseurs étaient trop violents. Les corps de deux autres hommes vraisemblablement tués par la foule en colère pouvaient être vus près de l’église.
Alors que des responsables locaux tentaient d’appeler au calme, le président nigérian Goodluck Jonathan s’est engagé à combattre plus fermement « tous les actes de terreur et de violence ». Il avait récemment déclaré que le groupe islamiste Boko Haram essayait de déclencher un conflit entre chrétiens et musulmans. Des Nigérians ont fait état de leur exaspération devant l’incapacité des forces de police à enrayer les attaques de Boko Haram, et ont averti qu’il y aurait davantage de représailles si les violences venaient à se poursuivre. Plusieurs chefs de l’Église évangélique ont déclaré que les chrétiens seraient forcés de se défendre eux-mêmes si rien n’était fait pour mettre un terme aux attaques sanglantes.
(Source : AFP)
L’attentat à lui seul, qui n’a pas été revendiqué, a fait au moins huit morts, dont le kamikaze, selon une source officielle. Mais trois autres personnes ont trouvé la mort dans des actes de représailles. Après l’explosion, de jeunes chrétiens armés de machettes et de bâtons sont descendus dans les rues de Kaduna, s’en prenant à des personnes qu’ils pensaient être musulmanes, leur colère explosant de nouveau en raison des attaques répétées visant des églises au cours des derniers mois. Des groupes de chrétiens ont d’abord frappé un chauffeur-taxi sur une mobylette, avant de s’emparer de son engin, de le jeter sur lui puis de l’inonder d’essence et de le brûler vif. Un responsable des services de secours a confirmé la mort du chauffeur, déclarant que les secouristes n’avaient pu le sauver car les agresseurs étaient trop violents. Les corps de deux autres hommes vraisemblablement tués par la foule en colère pouvaient être vus près de l’église.
Alors que des responsables locaux tentaient d’appeler au calme, le président nigérian Goodluck Jonathan s’est engagé à combattre plus fermement « tous les actes de terreur et de violence ». Il avait récemment déclaré que le groupe islamiste Boko Haram essayait de déclencher un conflit entre chrétiens et musulmans. Des Nigérians ont fait état de leur exaspération devant l’incapacité des forces de police à enrayer les attaques de Boko Haram, et ont averti qu’il y aurait davantage de représailles si les violences venaient à se poursuivre. Plusieurs chefs de l’Église évangélique ont déclaré que les chrétiens seraient forcés de se défendre eux-mêmes si rien n’était fait pour mettre un terme aux attaques sanglantes.
(Source : AFP)
Un attentat à la voiture piégée visant une église catholique hier à Kaduna et des actes de représailles de chrétiens en colère ayant brûlé vif un homme ont fait au moins 10 morts et 145 blessés dans cette métropole du nord du Nigeria, cible d’attaques meurtrières menées par le groupe islamiste Boko Haram.L’attentat à lui seul, qui n’a pas été revendiqué, a fait...
commentaires (0)
Commenter