Que fait-on après l'horreur?
A Beyrouth, dans le quartier de la place Sassine, où une voiture piégée a explosé vendredi, les habitants et les commerçants commencent à dégager les traces physique du cauchemar. Les cicatrices psychologiques seront plus longues à effacer.
Sur la place Sassine, aussi, et plus tard place des Martyrs, l'on se retrouve pour dire sa solidarité avec les victimes, dire son rejet de la terreur, dire "Ça suffit".
Ailleurs, à Beyrouth, à Saïda, à Tripoli, l'on exprime sa colère plus violemment. On brûle des pneus, on coupe des routes, on parade lourdement armé.
Le jour d'après, l'on tente de revenir au jour d'avant, tout en redoutant de repartir trop loin "avant", comme en 2005, comme durant la guerre civile.
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