Près de 30 % des hospitalisations liées à une gastro-entérite sévère chez les enfants de moins de cinq ans sont dues à des infections à rotavirus. Plus des trois quarts des cas sont observés chez des enfants de moins de deux ans. C’est ce qui ressort d’une étude menée au Liban entre avril 2007 et septembre 2008 dans cinq hôpitaux : le Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth (AUBMC), l’Hôtel-Dieu, Makassed, Nini (Tripoli) et Hammoud (Saïda).
Les résultats de cette étude ont été présentés récemment au cours d’une conférence de presse organisée en marge des travaux du congrès annuel de l’Union des Sociétés de pédiatrie du Moyen-Orient et de la Méditerranée.
Presque tous les enfants contractent le rotavirus avant leur cinquième anniversaire, la majorité des cas survenant entre l’âge de 6 mois à 2 ans. Ce virus se transmet par voie oro-fécale, par des mains sales ayant été en contact avec des selles contaminées par le virus, ou encore par des aliments contaminés. La gastro-entérite à rotavirus se caractérise par une forte diarrhée et par des vomissements. Il est important d’avertir le pédiatre dès les premiers symptômes pour éviter une déshydratation et une éventuelle hospitalisation de l’enfant.
Un virus « robuste »
Le rotavirus est un virus « robuste » qui peut subsister sur les mains pendant plusieurs heures. Une bonne hygiène reste donc importante pour prévenir autant que possible la contamination. Elle consiste à bien se laver les mains principalement lorsqu’on est en contact avec plusieurs enfants à la fois. Il est également conseillé de faire vacciner l’enfant, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé qui avait souligné en 2009 la nécessité d’inclure dans les programmes nationaux de vaccination le vaccin contre le rotavirus.
Au Liban, cette mesure ne fait pas encore partie du Programme national de vaccination. L’enfant reçoit donc le vaccin sur base d’une décision individuelle prise par le médecin en concertation avec les parents, sachant que cette mesure de prévention est de plus en plus pratiquée dans le domaine privé. Selon les conférenciers, en fait 30 % des nourrissons au Liban reçoivent le vaccin.
Celui-ci est administré par voie orale aux enfants à partir de deux mois. À ce jour, le CDC (Center of Disease Control) aux États-Unis n’a pas encore approuvé son administration aux enfants âgés de plus de 8 mois.
Deux vaccins existent sur le marché mondial et libanais. Le premier est administré en deux doses et le deuxième en trois doses. Comme le vaccin est fabriqué à base d’un virus vivant atténué, il ne peut pas être administré à des enfants souffrant de problèmes de déficience immunitaire.
Il convient enfin de noter que les taux de morbidité (complications et effets secondaires de la maladie) et de mortalité ont nettement baissé dans les pays qui ont adopté le protocole de vaccination contre le rotavirus.
N. M.
Les résultats de cette étude ont été présentés récemment au cours d’une conférence de presse organisée en marge des travaux du congrès annuel de l’Union des Sociétés de pédiatrie du Moyen-Orient et de la Méditerranée.
Presque tous les enfants contractent le rotavirus avant leur cinquième anniversaire, la majorité des cas survenant entre l’âge de 6 mois à 2 ans. Ce virus se transmet par voie oro-fécale, par des mains sales ayant été en contact avec des selles contaminées par le virus, ou encore par des aliments contaminés. La gastro-entérite à rotavirus se caractérise par une forte diarrhée et par des vomissements. Il est important d’avertir le pédiatre dès les premiers symptômes pour éviter une déshydratation et une éventuelle hospitalisation de l’enfant.
Un virus « robuste »
Le rotavirus est un virus « robuste » qui peut subsister sur les mains pendant plusieurs heures. Une bonne hygiène reste donc importante pour prévenir autant que possible la contamination. Elle consiste à bien se laver les mains principalement lorsqu’on est en contact avec plusieurs enfants à la fois. Il est également conseillé de faire vacciner l’enfant, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé qui avait souligné en 2009 la nécessité d’inclure dans les programmes nationaux de vaccination le vaccin contre le rotavirus.
Au Liban, cette mesure ne fait pas encore partie du Programme national de vaccination. L’enfant reçoit donc le vaccin sur base d’une décision individuelle prise par le médecin en concertation avec les parents, sachant que cette mesure de prévention est de plus en plus pratiquée dans le domaine privé. Selon les conférenciers, en fait 30 % des nourrissons au Liban reçoivent le vaccin.
Celui-ci est administré par voie orale aux enfants à partir de deux mois. À ce jour, le CDC (Center of Disease Control) aux États-Unis n’a pas encore approuvé son administration aux enfants âgés de plus de 8 mois.
Deux vaccins existent sur le marché mondial et libanais. Le premier est administré en deux doses et le deuxième en trois doses. Comme le vaccin est fabriqué à base d’un virus vivant atténué, il ne peut pas être administré à des enfants souffrant de problèmes de déficience immunitaire.
Il convient enfin de noter que les taux de morbidité (complications et effets secondaires de la maladie) et de mortalité ont nettement baissé dans les pays qui ont adopté le protocole de vaccination contre le rotavirus.
N. M.
Près de 30 % des hospitalisations liées à une gastro-entérite sévère chez les enfants de moins de cinq ans sont dues à des infections à rotavirus. Plus des trois quarts des cas sont observés chez des enfants de moins de deux ans. C’est ce qui ressort d’une étude menée au Liban entre avril 2007 et septembre 2008 dans cinq hôpitaux : le Centre médical de...
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