Depuis une séance préparatoire le 10 septembre dans la capitale égyptienne, deux réunions ministérielles ont eu lieu, mais à chaque fois le gouvernement de Riyad n’était pas représenté. Le chef de la diplomatie égyptienne, interrogé par le journal el-Hayat, a tenu à souligner que les Saoudiens étaient tenus au courant de « tout ce qui se passait » lors de ces réunions, la dernière ayant eu lieu récemment à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
Pour les spécialistes de la région, il semble peu probable que les membres de ce « quartette » voulu par le président égyptien Mohammad Morsi parviennent à se mettre d’accord sur les moyens de mettre un terme à la crise syrienne. L’initiative de Morsi leur paraît illustrer avant tout sa volonté de replacer l’Égypte au centre du jeu diplomatique dans la région.
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