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Des eurodéputés accusent Bagdad de vouloir "détrousser" des opposants iraniens

Des députés européens ont accusé mercredi les autorités irakiennes de vouloir "détrousser" les Moudjahidine du peuple, des opposants iraniens réfugiés en Irak, et demandé à l'UE et aux Etats-Unis d'intervenir auprès du gouvernement irakien pour faire respecter les droits de ces opposants au régime de Téhéran.

 

Selon ces parlementaires emmenés par l'eurodéputé conservateur écossais Struan Stevenson, les réfugiés iraniens du camp d'Achraf (à 80 km au nord de Bagdad) ont le droit de vendre leurs biens avant de quitter ce camp où ils résidaient depuis une trentaine d'années.

 

Les biens des Moudjahidine du peuple à Ashraf sont évalués à 500 millions de dollars, ont précisé les parlementaires européens rassemblés au sein du "groupe des amis d'un Iran libre".

 

"Le gouvernement irakien a l'intention de piller les biens des résidents d'Achraf et empêche activement leur transfert et leur vente", ont affirmé les parlementaires européens dans un communiqué publié à l'issue d'une rencontre à Bruxelles avec la présidente des Moudjahidine du peuple, Maryam Radjavi.

 

"Le droit de propriété" des opposants iraniens dont l'Irak souhaite se débarrasser doit être "respecté", ont souligné les parlementaires européens avant de demander à Bruxelles et Washington de faire pression sur le gouvernement irakien.

Le camp d'Achraf, attribué aux opposants iraniens par l'ex-dirigeant irakien Saddam Hussein, a abrité jusqu'à 3.400 de ces opposants. La plupart des résidents d'Achraf ont été transférés depuis le début de l'année vers le camp Hourriya, ou Liberty, une ex-base militaire américaine près de Bagdad, ultime étape avant leur départ d'Irak.

 

Aujourd'hui, environ 200 opposants iraniens se trouvent toujours à Achraf.

 

Bagdad lie la fermeture du camp au respect de sa souveraineté et souligne ne plus pouvoir tolérer cette enclave d'opposants iraniens sur son territoire.

 

Le camp d'Achraf a déjà été le théâtre de deux accrochages sanglants entre les forces de sécurité irakiennes et ses résidents.

 

"Nous ne voulons ni armes, ni argent de l'Occident", a répété mercredi Mme Radjavi en rencontrant les députés européens.

Des députés européens ont accusé mercredi les autorités irakiennes de vouloir "détrousser" les Moudjahidine du peuple, des opposants iraniens réfugiés en Irak, et demandé à l'UE et aux Etats-Unis d'intervenir auprès du gouvernement irakien pour faire respecter les droits de ces opposants au régime de Téhéran.
 
Selon ces parlementaires emmenés par l'eurodéputé conservateur...