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À La Une - conflit

Ahmadinejad : L'Iran ne reculera pas sur le nucléaire malgré les sanctions

Le président iranien dénonce une "guerre" économique à l'échelle de la planète menée par l'Occident contre son pays.

Le rial iranein a touché le mardi 2 octobre 2012 un nouveau plus bas historique face au dollar. ATTA KENARE/

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé mardi que l'Iran ne reculerait pas sur son programme nucléaire malgré les sanctions et la "guerre" économique menée par l'Occident.


"L'ennemi a imposé des sanctions (...) contre les ventes de pétrole. Or, une grande partie des devises proviennent du pétrole. Pire encore, l'ennemi a imposé des sanctions contre les échanges bancaires pour que, si on vend du pétrole, on ne puisse pas rapatrier l'argent", a déclaré M. Ahmadinejad lors d'une conférence de presse à Téhéran retransmise par la télévision d'Etat.


"C'est une guerre cachée et lourde à l'échelle de la planète", a-t-il dénoncé. "Si certains pensent qu'ils peuvent faire pression sur l'Iran, ils se trompent (...) Nous ne sommes pas un peuple qui reculera sur la question nucléaire", a-t-il dit.


La porte-parole du département américain d'Etat, Victoria Nuland, a estimé lundi que la chute historique de la monnaie iranienne, qui a perdu un tiers de sa valeur face au dollar en une semaine et 80% en un an, montrait le "succès" des sanctions internationales imposées à l'Iran.
L'Iran est soumis à des sanctions de l'ONU ainsi qu'à un embargo bancaire occidental mis en place depuis 2010 par les Etats-Unis et l'Union européenne pour son refus de cesser ses activités nucléaires sensibles.


"Nos amis à la Banque centrale (...) trouvent des moyens pour contourner les sanctions. C'est une bataille. Ils (les Occidentaux, ndlr) ont réussi à faire baisser un peu nos ventes de pétrole mais nous allons le compenser", a estimé M. Ahmadinejad. "L'ennemi croit pouvoir casser la résistance du peuple iranien mais il se trompe", a-t-il ajouté.


Le rial a touché mardi un nouveau plus bas historique face au dollar, selon des sites spécialisés et des agents de change interrogés par l'AFP. Un dollar valait mardi en fin de journée jusqu'à 35.800 rials selon ces sites contre 34.700 rials lundi. Il avait légèrement repris du terrain face au dollar en milieu de journée.


"Il n'y a aucune raison économique pour ces fluctuations. L'ennemi a lancé une pierre sur notre chemin, il faut (...) la lui renvoyer", a déclaré le président iranien. "Nous avons des réserves (de change, ndlr) en quantité nécessaire pour le pays", a-t-il assuré.
"C'est une guerre psychologique (...) Tout le monde doit aider le gouvernement. Les sanctions visent le peuple. Ils (les Occidentaux, ndlr) mentent lorsqu'ils disent qu'elles constituent des pressions contre le gouvernement", a-t-il dit.


Mardi, le numéro deux du gouvernement israélien, Moshé Yaalon, a affirmé que les sanctions internationales, malgré leurs effets, n'avaient pas détourné Téhéran de son programme nucléaire qui a, selon l'Etat hébreu et de nombreux pays occidentaux, des visées militaires.
"Il y a l'horloge des sanctions, et celle du programme nucléaire iranien qui se rapproche de plus en plus de la ligne rouge" au-delà de laquelle Téhéran pourra produire l'arme atomique, a-t-il dit.
"Nous pensons qu'il faut exercer des sanctions aggravées, économiques, politiques ou autres contre l'Iran, et se réserver l'option militaire. Mais le fait est que la diplomatie ne fonctionne pas, et que les sanctions n'ont pas l'effet escompté puisque l'Iran poursuit son programme nucléaire", a-t-il insisté.


Le président Ahmadinejad, dont le pays dément catégoriquement chercher à obtenir l'arme atomique, s'est dit "pas très inquiet" des menaces israéliennes de frappes militaires contre les installations nucléaires iraniennes.
"L'Iran n'est pas un pays qu'on peut faire trembler avec, disons, des pétards", a-t-il dit. "Nous n'avons jamais été agresseurs. Mais nous sommes de bons défenseurs qui ont fait regretter (par le passé) à leurs agresseurs" les attaques contre notre pays, a-t-il ajouté.

 

 

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commentaires (4)

Qu'ils se contentent d'un simple Crachat et d'une Baffe, sinon ils vont terminer comme Saddam et comme ce Monchâr rouillé baassyrien actuel !

Antoine-Serge KARAMAOUN

01 h 38, le 03 octobre 2012

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Commentaires (4)

  • Qu'ils se contentent d'un simple Crachat et d'une Baffe, sinon ils vont terminer comme Saddam et comme ce Monchâr rouillé baassyrien actuel !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    01 h 38, le 03 octobre 2012

  • Comment peux t on s'acharner sur un etat qui ne desire que de s'eclairer au nucleaire, lorsque tous ces pays encore endormis seront dans l'obscurite apres l'energie fossile.

    Jaber Kamel

    17 h 22, le 02 octobre 2012

  • Quel courage quand meme ce petit bonhomme! Quèque part, il force l'admiration..

    Ali Farhat

    17 h 00, le 02 octobre 2012

  • C'est bizarre ....Pourquoi tant d'acharnement pour fabriquer du nucléaire civile...?

    M.V.

    13 h 43, le 02 octobre 2012

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