La honte...
Tout le monde le sait et tout le monde en parle : le Musée Rath à Genève accueillera, à partir du 30 novembre prochain, une grande, une magnifique exposition de plus de 400 pièces sur le patrimoine culturel et archéologique du Liban. La manifestation, qui durera jusqu’au 31 mars 2013, est un projet mixte, libano-suisse, qui impose au Liban une participation financière. Sauf que dans ce pays du Cèdre, où les hommes politiques sont dans leur grande majorité multimillionnaires, il manque encore quelque 20 000 dollars. Du coup, la ville de Genève a décidé de diminuer la qualité des prestations en rognant sur la présentation, la communication et la scénographie. 20 000 dollars ! 20 000 pauvres dollars que l’État libanais ne peut pas assurer ! Qu’aucun mécène ou apprenti mécène ne semble prêt à fournir. Cela ne doit pas être permis. Ce projet est beau et bon : exposer la richesse culturelle d’un pays et la mosaïque de son histoire millénaire dans les médias de la planète est une urgence, surtout après des mois où le monde n’entendait parler du Liban que pour ses routes bloquées, ses pneus brûlés, ses milices cagoulées et armées, ses kidnappings, etc.
Quoi faire ? Une idée, une toute petite idée, peut-être, on ne sait jamais, il est parfois des miracles... Et si tous les amis du Liban et de l’art menaient campagne pour soutenir cette exposition et assurer son succès ? Si 4 000 lecteurs de L’Orient-Le Jour, personnages publics ou simples citoyens contribuaient en donnant 5 dollars, l’affaire serait dans le sac...
Les Libanais ont la réputation d’être généreux. Même pour leur pays. Prouvons-le !
De A(lami) à A(ssaf)
Ah, si vieillesse pouvait... Avec toute la fougue de leur jeunesse, Ramzi, le fils de Samih et de Hana Alami, et la pétillante Nayla, fille d’Anis et de Nadia Assaf, ont voulu marquer leur mariage d’une véritable pierre de fête. Et, effectivement, la fiesta organisée à la villa Boustany à Jiyeh restera dans les mémoires : dès l’arrivée des époux, une zaffé hip-hopesque exécutée par un MC britannique a déchargé une ambiance 100 000 volts et emporté sur une gigapiste de danse à ciel ouvert les amis du couple, qui n’ont pris la pause que pour goûter au somptueux buffet dressé par Abella Delices, société achetée par le frère de la mariée, Karim Assaf.
Dans une atmosphère conviviale et dynamique, se sont ainsi retrouvés quatre cents convives parmi lesquels the close family (les Alami, les Assaf, les Talhouk, les Beydoun, les Arab), mais aussi Safa et l’ancien ministre Nasser Saidi, Arslan et Hoda Sinno, Abdo et Tima Kassir, Samir Beydoun et sa fiancée Natalie Munier (leur mariage est prévu ce mois), Raja et Mona Mourad, Maya, Joanna et Karim Nakhlé, Fadi et Nayla Majdalani, Najwa Rayes, Wassim et Joumana Halawi, sans oublier une armée de potes-médecins collègues de Ramzi à l’AUH, comme le très George Clooney Abdallah Rubeiz, Labib Gholmiyeh, Walid Faraj, Jamal Hoballah et Karma Salem, pour ne citer que quelques-uns. Il y avait aussi Namir et Raya Hamadé, Alain et Mona Shehadeh, Chaker Saab, Fouad et Nayla Takieddine, Reem Khodr, Ibrahim Raouda, ainsi que Micki et Salwa Tuéni qui ont quitté tôt la soirée pour prendre l’avion de Venise où ils devaient célébrer leurs 35 ans de mariage. Le lendemain, Zouhair et Nadia Alami ont réuni les mariés et leurs deux familles à un déjeuner à Chemlane autour d’une table concoctée avec bonheur par Nicolas Audi...
Faire don un lundi
Les lundis, ce n’est pas raviolis, mais bienfaisance au Sky Bar, qui met son espace au service de nobles causes. Et, il n’y a pas si longtemps, un grand nombre d’amis, principalement le tout Ras-Beyrouth socio-médico-économique, s’est mobilisé pour soutenir les activités de Balsam, l’ONG qui offre à domicile des services de soins palliatifs aux malades en phase terminale. En tête de file, Sami Khoury, parrain de l’association ; Hiba Othman, médecin au grand cœur ; Imad Taher (avec Najah) et Raghida Rahim, qui ont fait preuve d’une grande générosité. Présents aussi, Afaf Zreik, Élie et Hoda Baroudi, Marco et Jako Ayoub, Moustafa et Leila Bsat, Mohammad Maktabi, Marwan et Souha Hakim, l’ancien député Ayman Shoucair accompagné de Laurence, Magid Joumblatt et Ibrahim Salti qui, emporté par l’ambiance enflammée des lieux, a totalement viré John Travolta sur piste. Il semblait être le plus heureux des hommes ! Comment en serait-il autrement ? Le Fashion Show de Sandra Mansour était un poil plus excitant que le défilé des patients dans sa clinique.
Fête aussi de la solidarité autour de l’École libanaise des sourds et aveugles de Baabda, qui a célébré, toujours au Sky Bar, ses 55 années d’efforts pour soutenir le développement et la formation de chaque enfant ou adulte afin qu’il vive son autonomie et son intégration à la vie « normale » de manière optimale. Plus de 600 supporters se sont ralliés à cette cause, parmi lesquels l’ambassadeur Khalil Mékaoui, Youssef et May Richani, les anciens ministres Salah Salman et Assaad Rizk accompagnés de leurs épouses respectives Wadad et Colette, Rose Choueiri, Amale et le président Chucri Sader, Wafa Saab, Raymonde Abou, Maha Arida, Serge Brunst, Nina Atrache, Robi et Tania Arab, Kamal et Amira Bekhazi, Leila Merhebi, John et Huguette Eddé, Georges, Maya, Mitri et Rita Doumit, Aline Fattal, Maya Maamarbachi, Nayla Nabil Kettaneh, Alice Tamer, Denise Shoucair, Rima Schehadé, Sara Salem, Josette Hochar, Noha Hatem, Khalil et Nayla Arab, Viviane Eddé, etc. Tous visiblement ravis de la performance du « Grand orchestra – blind students », qui a fait entendre sa musique et ses chants avant que la fête n’éclate avec les Monday Blues, suivis du DJ résident, et que la tension ne monte d’un cran lorsque la présidente Laure Doumit a procédé au tirage de la tombola organisée au profit de l’œuvre. Et c’est Karine Hosri Boustani qui s’est offert le gros lot : une Renault Scenic modèle 2012.
ditavonbliss@hotmail.com
Tout le monde le sait et tout le monde en parle : le Musée Rath à Genève accueillera, à partir du 30 novembre prochain, une grande, une magnifique exposition de plus de 400 pièces sur le patrimoine culturel et archéologique du Liban. La manifestation, qui durera jusqu’au 31 mars 2013, est un projet mixte, libano-suisse, qui impose au Liban une participation financière. Sauf que dans ce pays du Cèdre, où les hommes politiques sont dans leur grande majorité multimillionnaires, il manque encore quelque 20 000 dollars. Du coup, la ville de Genève a décidé de diminuer la qualité des prestations en rognant sur la présentation, la communication et la scénographie. 20 000 dollars ! 20 000 pauvres dollars que l’État libanais ne peut pas assurer ! Qu’aucun mécène ou apprenti mécène ne semble prêt à fournir. Cela ne doit pas être permis. Ce projet est beau et bon : exposer la richesse culturelle d’un pays et la mosaïque de son histoire millénaire dans les médias de la planète est une urgence, surtout après des mois où le monde n’entendait parler du Liban que pour ses routes bloquées, ses pneus brûlés, ses milices cagoulées et armées, ses kidnappings, etc.
Quoi faire ? Une idée, une toute petite idée, peut-être, on ne sait jamais, il est parfois des miracles... Et si tous les amis du Liban et de l’art menaient campagne pour soutenir cette exposition et assurer son succès ? Si 4 000 lecteurs de L’Orient-Le Jour, personnages publics ou simples citoyens contribuaient en donnant 5 dollars, l’affaire serait dans le sac...
Les Libanais ont la réputation d’être généreux. Même pour leur pays. Prouvons-le !
De A(lami) à A(ssaf)
Ah, si vieillesse pouvait... Avec toute la fougue de leur jeunesse, Ramzi, le fils de Samih et de Hana Alami, et la pétillante Nayla, fille d’Anis et de Nadia Assaf, ont voulu marquer leur mariage d’une véritable pierre de fête. Et, effectivement, la fiesta organisée à la villa Boustany à Jiyeh restera dans les mémoires : dès l’arrivée des époux, une zaffé hip-hopesque exécutée par un MC britannique a déchargé une ambiance 100 000 volts et emporté sur une gigapiste de danse à ciel ouvert les amis du couple, qui n’ont pris la pause que pour goûter au somptueux buffet dressé par Abella Delices, société achetée par le frère de la mariée, Karim Assaf.
Dans une atmosphère conviviale et dynamique, se sont ainsi retrouvés quatre cents convives parmi lesquels the close family (les Alami, les Assaf, les Talhouk, les Beydoun, les Arab), mais aussi Safa et l’ancien ministre Nasser Saidi, Arslan et Hoda Sinno, Abdo et Tima Kassir, Samir Beydoun et sa fiancée Natalie Munier (leur mariage est prévu ce mois), Raja et Mona Mourad, Maya, Joanna et Karim Nakhlé, Fadi et Nayla Majdalani, Najwa Rayes, Wassim et Joumana Halawi, sans oublier une armée de potes-médecins collègues de Ramzi à l’AUH, comme le très George Clooney Abdallah Rubeiz, Labib Gholmiyeh, Walid Faraj, Jamal Hoballah et Karma Salem, pour ne citer que quelques-uns. Il y avait aussi Namir et Raya Hamadé, Alain et Mona Shehadeh, Chaker Saab, Fouad et Nayla Takieddine, Reem Khodr, Ibrahim Raouda, ainsi que Micki et Salwa Tuéni qui ont quitté tôt la soirée pour prendre l’avion de Venise où ils devaient célébrer leurs 35 ans de mariage. Le lendemain, Zouhair et Nadia Alami ont réuni les mariés et leurs deux familles à un déjeuner à Chemlane autour d’une table concoctée avec bonheur par Nicolas Audi...
Faire don un lundi
Les lundis, ce n’est pas raviolis, mais bienfaisance au Sky Bar, qui met son espace au service de nobles causes. Et, il n’y a pas si longtemps, un grand nombre d’amis, principalement le tout Ras-Beyrouth socio-médico-économique, s’est mobilisé pour soutenir les activités de Balsam, l’ONG qui offre à domicile des services de soins palliatifs aux malades en phase terminale. En tête de file, Sami Khoury, parrain de l’association ; Hiba Othman, médecin au grand cœur ; Imad Taher (avec Najah) et Raghida Rahim, qui ont fait preuve d’une grande générosité. Présents aussi, Afaf Zreik, Élie et Hoda Baroudi, Marco et Jako Ayoub, Moustafa et Leila Bsat, Mohammad Maktabi, Marwan et Souha Hakim, l’ancien député Ayman Shoucair accompagné de Laurence, Magid Joumblatt et Ibrahim Salti qui, emporté par l’ambiance enflammée des lieux, a totalement viré John Travolta sur piste. Il semblait être le plus heureux des hommes ! Comment en serait-il autrement ? Le Fashion Show de Sandra Mansour était un poil plus excitant que le défilé des patients dans sa clinique.
Fête aussi de la solidarité autour de l’École libanaise des sourds et aveugles de Baabda, qui a célébré, toujours au Sky Bar, ses 55 années d’efforts pour soutenir le développement et la formation de chaque enfant ou adulte afin qu’il vive son autonomie et son intégration à la vie « normale » de manière optimale. Plus de 600 supporters se sont ralliés à cette cause, parmi lesquels l’ambassadeur Khalil Mékaoui, Youssef et May Richani, les anciens ministres Salah Salman et Assaad Rizk accompagnés de leurs épouses respectives Wadad et Colette, Rose Choueiri, Amale et le président Chucri Sader, Wafa Saab, Raymonde Abou, Maha Arida, Serge Brunst, Nina Atrache, Robi et Tania Arab, Kamal et Amira Bekhazi, Leila Merhebi, John et Huguette Eddé, Georges, Maya, Mitri et Rita Doumit, Aline Fattal, Maya Maamarbachi, Nayla Nabil Kettaneh, Alice Tamer, Denise Shoucair, Rima Schehadé, Sara Salem, Josette Hochar, Noha Hatem, Khalil et Nayla Arab, Viviane Eddé, etc. Tous visiblement ravis de la performance du « Grand orchestra – blind students », qui a fait entendre sa musique et ses chants avant que la fête n’éclate avec les Monday Blues, suivis du DJ résident, et que la tension ne monte d’un cran lorsque la présidente Laure Doumit a procédé au tirage de la tombola organisée au profit de l’œuvre. Et c’est Karine Hosri Boustani qui s’est offert le gros lot : une Renault Scenic modèle 2012.
ditavonbliss@hotmail.com
La honte... Tout le monde le sait et tout le monde en parle : le Musée Rath à Genève accueillera, à partir du 30 novembre prochain, une grande, une magnifique exposition de plus de 400 pièces sur le patrimoine culturel et archéologique du Liban. La manifestation, qui durera jusqu’au 31 mars 2013, est un projet mixte, libano-suisse, qui impose au Liban une participation...
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