Ces secteurs ont déjà fait l’objet de sanctions précédentes de l’UE à l’encontre de l’Iran, rappellent les auteurs de la lettre. « Et nous pensons qu’ils restent les secteurs dans lesquels il reste encore nécessaire d’agir. » « L’urgence de ce dossier exige que l’UE fasse preuve de détermination et d’unité, en agissant de manière rapide et résolue », souligne le courrier.
De son côté, le président américain Barack Obama a balayé d’un revers de main les appels insistants d’Israël à la communauté internationale, mais plus particulièrement aux États-Unis, à imposer des « lignes rouges » à l’Iran sur son programme nucléaire. « Quand il s’agit de décisions concernant notre sécurité nationale, la seule pression à laquelle je réagis c’est celle qui consiste à faire ce qui est bon pour le peuple américain, et dans un tel cas, je vais m’extraire de tout le bruit environnant », a ajouté le président américain.
Pour sa part, le président iranien, selon lequel Israël n’a « aucune racine » au Moyen-Orient et sera « éliminé », a déclaré hier que son pays ne prend pas au sérieux les menaces d’attaque israélienne, mais est prêt à se défendre si nécessaire. Faisant allusion aux sanctions américaines et européennes, notamment sur le secteur pétrolier, il a assuré que « la situation en Iran n’est pas aussi mauvaise que ce que décrivent certains ».
Dans ce contexte, les gardiens de la révolution ont annoncé hier qu’ils avaient testé des nouveaux missiles sol-air de moyenne portée, conçus pour pouvoir abattre un avion ennemi à une distance de 50 kilomètres.
(Sources : agences)
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