Le général Sayyed est revenu sur le déroulement de l’affaire rappelant qu’en principe, Samaha a dû transporter les explosifs le 7 août, c’est-à-dire deux jours avant son arrestation à Beyrouth. « La branche des renseignements a aussitôt laissé entendre que j’étais avec lui dans la voiture », a déclaré Sayyed. La seconde fuite a été donnée par la LBC. Sayyed a alors demandé à Rifi et Hassan de donner les éléments en leur possession au juge et non à la presse. En vain, puisque quelques jours plus tard, Rifi a donné les procès-verbaux de l’interrogatoire de Samaha au quotidien al-Joumhouriya. À cet égard, Sayyed a demandé au ministre de la Justice ce qu’est devenue l’enquête dont il a demandé l’ouverture au sujet des fuites. Il a aussi précisé que le juge doit convoquer Rifi et Hassan à ce sujet puisque la violation du secret de l’enquête est une infraction pénale susceptible d’entraîner l’emprisonnement de son auteur.
Sayyed a encore révélé que Samaha a enregistré ses conversations téléphoniques depuis près de deux ans « et certaines d’entre elles montrent clairement son souci d’éviter que j’apprenne l’affaire des explosifs », a-t-il dit. Il a demandé au colonel Hassan qui détient désormais ces enregistrements de les remettre au complet au juge sans chercher à effacer les conversations qui ne lui conviennent pas et qui innocentent Sayyed. « Si ces conversations sont tronquées, Rifi et Hassan seront punis car c’est un crime de manipuler les preuves », a déclaré Sayyed.
L’ancien chef de la Sûreté a déclaré que le même procédé utilisé dans l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri est repris aujourd’hui et les mêmes personnes sont soucieuses de convaincre l’opinion publique pour faire pression sur le juge.
Sayyed a rapporté une conversation entre le chef de l’État et l’ancien Premier ministre Saad Hariri. Sleiman aurait dit à Saad Hariri : « Vous ne pourrez pas échapper au dossier des faux témoins » et le second aurait répondu : « Je suis en train de conclure un compromis, donnez-moi du temps. » Il a reproché au président Sleiman d’avoir félicité la branche des renseignements et le chef des FSI, ajoutant que lorsqu’on ne peut pas punir des fonctionnaires qui commettent des infractions, on ne peut pas les féliciter quand ils font une action positive. Il a aussi affirmé que le président Sleiman lui aurait dit qu’il ne peut pas muter Rifi, Hassan et Mirza. Il a aussi ajouté avoir entendu le Premier ministre dire au ministre de l’Intérieur au moment de la formation du gouvernement qu’il faut écarter Rifi et Hassan car ce sont « des voyous ». Selon lui, le chef de l’État, qui est le seul à prêter serment sur la Constitution, devrait chercher à obtenir le retour au Liban du témoin à charge Milad Kfoury (dans l’affaire Samaha). Sayyed a répété que sans Kfoury, l’enquête n’a pas de valeur et en attendant son retour au Liban, il faudrait mettre Samaha en résidence surveillée. Il s’est aussi demandé pourquoi, puisque la branche des renseignements des FSI était au courant de l’affaire, les explosifs n’ont pas été confisqués à la frontière et pourquoi Milad Kfoury a été autorisé à les prendre ? Il a insisté sur la nécessité de ramener Kfoury au Liban, car c’est dans la confrontation entre lui et Samaha que la vérité apparaîtra. Il s’est aussi demandé pourquoi Kfoury a été envoyé à l’étranger alors qu’il n’y a aucun risque pour lui au Liban. Tout en répétant qu’il n’y a pas de contentieux personnel entre lui et le général Rifi et le colonel Hassan, Sayyed a accusé les deux officiers de profiter de leurs fonctions, alors qu’ils sont, selon lui, coincés et qu’ils savent que leur dossier est vide. Sayyed a encore affirmé qu’il est prêt à se rendre chez le juge s’il est convoqué, mais il refuse une convocation par voie de presse.
Enfin, en réponse à une question, il a affirmé que si les élections ont lieu à la date prévue, il sera candidat indépendant sur la liste d’Amal et du Hezbollah dans la Békaa-Nord.
Ces temps derniers, il se fît si soigneusement oublier, qu’il en oublia que c’est uniquement le "Dédain" des libanais qui le mettait momentanément à l’abri de leur pensée ! Les 14 Libanais sont la représentation authentique de tous les Patriotes Vrais et de tous les éléments Sains de la société. Ils ne doivent se tirer une balle dans le pied en affectant d'observer toutes les convenances…. avec cette "personne". Autant elle avait fait preuve auparavant de brutalité en employant la violence contre la population, autant elle sera lâche, pusillanime, humble, sans défense maintenant devant le Tribunal ! Cachant mal la tempête Syrienne qui l’atteint déjà. Mais courageuse qu’elle est, elle sera obligée de cesser enfin de berner à faire semblant d’éclairer les libanais. Son problème est qu’elle se confie trop souvent à de "fades, mates et plats Anthracites" d’un talus d'indigènes hirsutes, licenciés ès malveillances et Malsaines malséances qui n’ont plus rien à dire, et qui se retrouveront entamant une retraite R i d i c u l e auprès d’un Réduit alaouito-nusayrî "Pers(c)é" simili-exotique ! Ils ne disparaitront pas, ils se volatiliseront. Leur histoire sera à jamais terminée, et on n’en reparlera d’eux que comme de souvenirs "éteints" ne paraissant reprendre un peu d'espoir, que lorsque le niveau s’abaisserait de nouveau.... dans "l’Ignominie".
08 h 28, le 12 septembre 2012